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Pétrole:
La production de l’Algérie atteindra 1,013 million barils/jour en mai

La production algérienne de pétrole passera de 1,002 million de barils/jour en avril à 1,013 million barils/jour en mai.

Ainsi, l’Algérie augmentera sa production journalière de pétrole de 11.000 barils en mai prochain, a indiqué jeudi le ministère de l’Energie et des Mines dans un communiqué, tout en précisant que cette augmentation intervient conformément aux décisions de la 27ème réunion ministérielle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (Opep+), tenue jeudi par visio-conférence, avec la participation du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab. D’ailleurs, à l’issue de cette réunion, il a été décidé d’augmenter la production globale mensuelle de l’alliance regroupant 23 pays producteurs, de 432.000 barils par jour, pour le mois de mai 2022.
M. Arkab a participé également, dans le même jour, aux travaux de la 39ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC), consacrée à l’examen de la situation du marché pétrolier international et à ses perspectives d’évolution à court terme ainsi qu’à l’évaluation du niveau de respect des engagements de baisse de la production des pays de l’Opep+.
Le JMMC a relevé avec satisfaction que «le taux de conformité global a atteint 132 % en février 2022», est-il indiqué dans le communiqué.
Le JMMC, souligne-t-on, se réunit périodiquement depuis janvier 2017 avec l’objectif de veiller à la mise en œuvre des ajustements volontaires de la production des pays de l’Opep+, signataires de la Déclaration de Coopération (DoC).
A noter également que l’Opep et ses alliés, dont la Russie, avaient confirmé jeudi leur intention de n’augmenter que modestement leur production de pétrole en mai. Ainsi, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis (EAU), qui disposent de la majeure partie des capacités de production non-employées au sein de l’OPEP, justifient ce refus en expliquant que le groupe ne doit pas se soucier de politique mais seulement de l’équilibre entre l’offre et la demande mondiales. «L’Arabie saoudite va chercher à éviter une confrontation avec la Russie au moment où la production russe est en difficulté», estime Callum Macpherson, d’Investec.
De son côté, l’administration Biden envisage de puiser jusqu’à 180 millions de barils de pétrole dans les réserves stratégiques des États-Unis, et l’AIE devait se réunir vendredi pour débattre d’une initiative collective similaire.
Le cours à terme du baril de Brent ou brut de mer du Nord, perdait près de 6% vers 11h20 GMT à 106,85 dollars. Il avait dépassé 139 dollars le 7 mars, du jamais vu depuis 2008.
Noreddine Oumessaoud

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