A ce propos, on retiendra quelques lois importantes, dont celle en rapport avec la réconciliation nationale. Il va de soi que le prochain Conseil des ministres qui se tiendra sous peu validera ce texte, dont la dimension politique est certaine.
La session ordinaire 2022-2023 des deux chambres du Parlement s’ouvre aujourd’hui. La rentrée parlementaire qui donne le ton à la rentrée politique, après le retour de vacances du gouvernement qui, rappelons-le, a déjà marqué son retour aux affaires à travers le premier Conseil des ministres de la saison 2022-2023. Le retour aux hémicycles de l’APN et du Conseil de la nation est codifié par la Constitution, puisque «conformément aux dispositions de l’article 138 de la loi fondamentale et de l’article 05 de la loi organique 16-12 fixant l’organisation et le fonctionnement de l’Assemblée populaire nationale et du Conseil de la nation, ainsi que les relations fonctionnelles entre les chambres du Parlement et le Gouvernement», le premier dimanche de septembre est la date de la reprise parlementaire, signale-t-on dans un communiqué. L’ouverture de la session sera ponctuée par des discours des présidents des deux Chambres du parlement, où les députés et les membres du Conseil de la nation et, à travers eux, l’opinion nationale sera mise au courant des défis et des intentions des deux chambres. A ce propos, on retiendra quelques lois importantes, dont celle en rapport avec la réconciliation nationale, renvoyée par le président de la République pour une seconde lecture. Il va de soi que le prochain Conseil des ministres qui se tiendra sous peu validera ce texte, dont la dimension politique est certaine, en raison de la nature du dossier qu’il traite, à savoir un élargissement de la charte pour la paix et la réconciliation nationale à des repentis qui s’étaient rendus aux forces de sécurité après l’expiration des délais légaux. Cette loi traduit la volonté de l’Etat de donner à la réconciliation nationale tout son poids, d’autant qu’elle a démontré son efficacité en tant que démarche historique qui a réussi à éteindre les feux de la fitna. Les députés et les membres du Conseil de la nation auront à débattre de ce texte et plus globalement sur la période difficile qui a failli emporter la nation. Plus terre à terre, les députés auront aussi à valider le projet de budget modificatif de la chambre basse du Parlement pour l’exercice 2022, comme l’a d’ailleurs souligné un communiqué de l’APN, dont le Bureau s’était réuni pour examiner certains points liés à la préparation de la rentrée parlementaire et s’enquérir des travaux des chantiers confiés par le président de l’Assemblée aux responsables des services administratifs et techniques, en vue de réunir les conditions d’une rentrée à la hauteur des aspirations des députés, en s’inspirant des points positifs et en remédiant aux lacunes, a précisé le communiqué. C’est dire qu’au niveau de l’APN, les députés entendent visiblement améliorer leur rendement et marquer plus de visibilité sur la scène nationale. Sur un autre chapitre, il est utile de rappeler qu’en pleine période de vacances et à la faveur de la réunion du Bureau de l’APN, ses membres « ont salué les mesures décidées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en faveur de l’amélioration du cadre de vie et de l’augmentation du pouvoir d’achat des citoyens», rapporte le communiqué de l’institution.
Des décisions qu’ils ont qualifiées de «porteuses de beaucoup d’espoir au regard de l’amélioration de la situation financière du pays grâce à l’augmentation des recettes, d’une part, et à la rationalisation financière et à la réglementation des mécanismes d’importation, d’autre part», selon la même source.
Anissa Mesdouf