Le Boulevard de l’ALN, ex Front de Mer, sera fermé à la circulation durant la saison estivale a indiqué le wali d’Oran, Said Sayoud.
Abordant les questions liées à la saison estivale, le wali d’Oran a annoncé «la fermeture à la circulation automobile sur le Front de mer de 19 h de l’après midi jusqu’à 5h du matin tout le long de l’été ». Le wali d’Oran a fait savoir que «ledit Boulevard sera réservé exclusivement aux piétons et ce dans le cadre d’un plan de circulation en adéquation avec la saison estivale et les exigences de cette saison nécessitant de grands efforts notamment celles liées à la circulation et les déplacements des citoyens». Une telle mesure tombe à point nommé compte tenu de son impact convenant au déroulement de la saison estivale, d’autant plus que le wilaya d’Oran, comme chaque année, connaît un flux important d’estivants, ses sites touristiques comme le Front de Mer ou encore la Place du 1er Novembre (ex Place d’Armes) constituent les premiers lieu de prédilection visés et visités par les touristes venant aussi bien des villes intérieures du pays que de l’étranger, notamment les membres de la communauté algérienne vivant à l’étranger. Cette mesure allégera également l’engorgement et l’étranglement quotidien que connait ce boulevard, et les embouteillages causés par la circulation automobile. Celle ci est observée dans les deux sens à partir de Oued Rouina jusqu’au ravin Blanc, en traversant la Punaise, la Place Bamako, la place des Crèmeries et la sortie de la Rue Nancy où d’importants bouchons de circulation se forment sur plusieurs axes. Long d’environ 1 000 mètres, le Front de mer longe le centre-ville historique d’Est en Ouest, du rond-point Zabana jusqu’à la muraille de la forteresse du Palais du Bey, appelée le Mur du Rozalcazar. Il est doté d’un balcon offrant une vue imprenable sur le port d’Oran respirant les belles senteurs iodées «offertes » par dame nature, la mer, en plus de cette petite brise qui rafraîchit et permet à des familles entières de fuir la chaleur des murs des habitations exigües du centre ville pour se prélasser sur les bancs dressés un peu partout tout le long du Balcon.
Yacine Redjami