Un alarmisme douteux
Dans les réseaux sociaux, ça pullule de scénarii rocambolesques qui mettent les Algériens dans une attitude suicidaire, à contre-courant de la vague de satisfaction observée pendant tous les mois où leur pouvoir d’achat n’était pas si écorché que cela, lorsqu’on le comparaissait avec celui des sociétés voisines, voire même de pays dits développés. Ces réseaux annoncent des dates et déroulent un avenir immédiat détestable, se mettant, pour ce qui les manipulent, dans une posture fantaisiste, plus proche du clown que de ce qu’ils se disent être, à savoir de prétendus lanceurs d’alerte. Pour argumenter leur pessimisme, ces complotistes à la petite semaine ont inventé une crise politique, une détresse sociale et un marasme économique. Tous les ingrédients d’une rentrée qu’ils attendaient très perturbée.
La platitude de la scène politique et la baisse d’activité de l’exécutif, liée principalement aux vacances, après une intense activité présidentielle qui l’a mené vers 4 pays et, pas des moindre, a alimenté, faut-il le rappeler, tous les fantasmes des milieux intéressés par l’affaiblissement de l’Algérie. Lesquels guettent avec attention maladives tout signal émanant d’El Mouradia pour le pervertir et distiller des mensonges. Le repos actuel, somme toute mérité, compte tenu des circonstances et surtout parce que le pays fonctionne normalement et n’a besoin d’aucune mise au point de la part de la présidence de la République, est pris à profit par ces mêmes milieux pour y voir des signaux négatifs.
Les ministres avaient beau travaillé, les institutions fonctionner au métronome, il fallait qu’on l’invente une sorte de problème politique. Alors on s’est mis à remuer partout où une voix vendue aux intérêts s’exprime pour en gonfler l’écho et proférer des idioties qu’on veut faire prendre pour de l’information. C’est cela une crise fabriquée. Résultat, après le gouvernement, après des déclarations concrètes sur des sujets concrets, la rumeur répond à l’officiel et monte des scénarios invraisemblables. Le propos prête à sourire, sauf que nous ne sommes pas devant un jeu d’enfantd, mais face à une stratégie savamment étudiée et mise en œuvre par des officines spécialisées dans la guerre de quatrième génération.
Et pour cause, ces professionnels du désordre ne laissent rien au hasard. Là où un enfant pleure, une famille trébuche, un brin d’herbe s’enflamme, une voiture dérape, ils pointent un doigt accusateur en direction de l’Etat qu’ils accusent d’en être la cause. Ils ont tellement fait dans l’alarmisme qu’ils décrivent une Algérie tel un chaudron prêt à exploser à n’importe quel moment. Et pour eux, quoi de mieux qu’une rentrée sociale pour que la mèche s’allume.
A entendre ces détracteurs qui s’égosillent sur les réseaux sociaux, tous les ingrédients dignes d’une explosion sociale à retentissement nucléaire devaient être réunis ces derniers jours. Mais force est de constater que la mayonnaise de l’émeute généralisée n’a pas pris et ne prendra pas. L’exacte vérité est que l’Algérie va bien.
Par Nabil.G