Le corps du critique académique et linguiste Abdelmalek Mortadh, décédé vendredi à l’âge de 88 ans, a été inhumé après la prière du Asr au cimetière d’Ain El Beida à Oran.
L’enterrement s’est déroulé en présence de ses proches, des membres de la famille universitaire et d’amis du défunt.
Né à Tlemcen en 1935, l’académicien est considéré comme l’un des plus importants chercheurs algériens et arabes dans les domaines de la linguistique arabe.
Il possède des dizaines d’ouvrages qui ont enrichi les bibliothèques algériennes et arabes depuis les années soixante du siècle dernier.
En cette douloureuse circonstance, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a présenté, vendredi, ses condoléances les plus attristées suite au décès de l’académicien.
«En ce vendredi béni, le Tout-Puissant a voulu rappeler auprès de Lui, le défunt Dr.
Abdelmalek Mortadh, une des figures de proue de la langue arabe en Algérie et un éducateur qui a marqué plusieurs générations.
Un grand homme s’en va, laissant derrière lui un précieux héritage», lit-on dans le message de condoléances du président de la République.
«En cette douloureuse circonstance, je présente mes sincères condoléances à la famille et aux proches du défunt, priant Dieu Tout Puissant de leur accorder patience et réconfort.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons», ajoute le Président Tebboune.
De son coté, la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a adressé un message de condoléances à la famille du défunt, dans lequel elle a affirmé que «l’Algérie et le monde arabe ont perdu avec la disparition du Docteur Abdelmalek Mortadh une sommité de la littérature arabe, un écrivain, un romancier, un critique et un historien qui compte à son actif plusieurs contributions appréciables dans les différents domaines du savoir et de la littérature».