Avec des soins médicaux de qualité dans les wilayas du Sud : prise en charge du malade dans sa wilaya de résidence
« La politique de l’Etat prévoit la prise en charge du malade dans sa wilaya de résidence sans avoir à se déplacer au Nord, et nous souhaitons atteindre cet objectif d’ici la fin de l’année. ».
Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a souligné jeudi lors d’une séance plénière au Conseil de la nation que l’État s’engage fermement à améliorer la prise en charge médicale des citoyens du Sud du pays dans leurs propres wilayas, éliminant ainsi la nécessité de se déplacer vers le Nord. « La politique de l’État prévoit la prise en charge du malade dans sa wilaya de résidence sans avoir à se déplacer au Nord, et nous souhaitons atteindre cet objectif d’ici la fin de l’année », a déclaré le ministre. Il a mis en lumière les efforts déployés par l’État pour concrétiser cette vision, visant à offrir des soins médicaux de qualité directement dans les wilayas du Sud.
En ce qui concerne la prise en charge des femmes enceintes à Bordj Badji Mokhtar, le ministre a souligné l’importance accordée à cette wilaya. Le service de gynécologie obstétrique dans l’établissement hospitalier local compte une équipe comprenant une médecin spécialiste, huit généralistes, quatre chirurgiens, et quatre réanimateurs et anesthésistes. Le ministre a également informé que la clinique d’accouchement de la polyclinique de Timiaouine est équipée de huit médecins généralistes et sages-femmes. Il a annoncé l’ouverture de 600 postes de formation pour les sages-femmes dans le Sud du pays en 2024, soulignant l’engagement envers le renforcement des compétences médicales dans la région.
En ce qui concerne la gestion des structures de santé, le ministre a déclaré que 1100 gestionnaires ont été formés à l’École nationale de management et de l’administration de la santé (ENMAS) avant d’être nommés en fonction de leur ancienneté. Enfin, le ministre a également annoncé une actualisation des critères d’ouverture des officines pharmaceutiques privées, soulignant la volonté de l’État de garantir des normes élevées dans le secteur de la pharmacie.
Noreddine Oumessaoud