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Prise en charge sanitaire : l’Etat n’oublie pas le sud du pays

L’intérêt que porte le gouvernement au développement du secteur de la Santé dans le sud , malgré la faible densité de la population dans cette région du pays, témoigne d’une volonté d’amener l’ensemble du territoire nationale à un standard élevé en matière de prise en charge sanitaire, dont bénéficiera l’ensemble de la communauté nationale.

Rapprocher les structures sanitaires du citoyens est dans le programme du président de la République. La réforme du système de santé vise justement ce but. C’est certainement dans cette optique que de nouveaux pôles de santé sont érigés dans le pays. c’est ce qu’a annoncé, jeudi à Alger, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi. L’objectif de cet ambition programme de réalisation consiste à éviter aux patients la peine de se déplacer, notamment pour les régions du Sud. Cette perspective, du reste réalisable, n’empêchera pas le département de la Santé de s’intéresser aux pathologies émergentes en Algérie. Il reste que M. Saihi, qui répondait à une question de députés de l’ANP, a précisé que l’Etat «déploie de grands efforts pour assurer une meilleure prise en charge sanitaire aux citoyens et veille à assurer une répartition équitable des structures de santé sur l’ensemble du territoire national».
A ce propos, le ministre a révélé que 146 médecins du Sud sont en cours de formation dans plusieurs spécialités pour remédier au manque. Le ministre a fait état de «47.000 cas de cancer par année», relevant «l’organisation de campagnes de dépistage précoce de cette maladie, en assurant au patient une meilleure prise en charge au niveau de 20 centres anti-cancer (CAC) à travers le pays, ainsi que d’autres centres qui seront ouverts prochainement, outre l’appui des hôpitaux qui comptent plus de 240 lits au niveau de leurs services de cancérologie, et l’ouverture de plus de 45 services de chimiothérapie, en attendant d’atteindre prochainement le nombre de 53 services à travers l’ensemble du territoire national.
A une autre question sur le manque de structures sanitaires dans la wilaya de Djelfa, notamment dans la spécialité mère-enfant, le ministre a souligné que la couverture sanitaire spécialisée en la matière «est assurée dans les deux wilayas déléguées de Messaâd et d’Aïn Oussara, avec une capacité d’accueil totale de 70 lits, outre plusieurs infrastructures sanitaires dont a bénéficié la wilaya dans le cadre du programme du président de la République, qui permettront une prise en charge de la santé mère-enfant, ainsi que d’autres spécialités».
Le ministre a également affirmé la volonté du secteur à remédier à toutes les lacunes enregistrées au cours des dernières années, et ce, en application des instructions du président de la République et en concrétisation de ses engagements en la matière. S’agissant de l’état du secteur dans la wilaya de Saïda, M. Saihi a fait état de «deux projets pour la réalisation de deux hôpitaux, dont un public avec une capacité de 400 lits qui deviendra un établissement hospitalier spécialisé (EHS), et l’autre spécialisé dans la prise en charge de la santé mère-enfant avec une capacité de 240 lits». Dans ce cadre, il a rappelé qu’ «avant 2019, la wilaya ne disposait que de deux établissements hospitaliers, raison pour laquelle le secteur a décidé cette année de créer et de mettre en service trois nouveaux établissements publics hospitaliers (EPH) à El Hassasna, Sidi Boubekeur et Youb, en sus de nouveaux projets pour la réalisation de trois hôpitaux».
L’intérêt que porte le gouvernement au développement du secteur de la Santé dans le sud du pays, malgré la faible densité de la population dans cette région du pays, témoigne d’une volonté d’amener l’ensemble du territoire nationale à un standard élevé en matière de prise en charge sanitaire, dont bénéficiera l’ensemble de la communauté nationale.
Anissa Mesdouf

 

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