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Discours du président de la République à l’occasion du 1er Mai : nécessité d’instaurer des règles de dialogue et de concertation

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, hier à Alger, que la célébration de la Journée internationale des travailleurs était l’occasion de se remémorer la lutte et le long parcours militant d’hommes honorables qui ont placé l’intérêt national au-dessus de toute autre considération.

Présidant la cérémonie de célébration de la Journée internationale des travailleurs à la Maison du peuple à la Place du 1er Mai, le président de la République a précisé, dans une allocution, que « la célébration de cette Journée dans cet édifice imposant, symbole de l’histoire contemporaine de l’Algérie, était l’occasion de se remémorer la lutte et le long parcours militant d’hommes honorables de la trempe d’Aïssat Idir, qui ont placé l’intérêt national au-dessus de toute autre considération ».

Le chef de l’État a également rendu hommage, avec fierté, au sens élevé du patriotisme et à la grandeur d’âme du défunt Abdelhak Benhamouda, s’inclinant à sa mémoire et à la mémoire de tous ceux qui l’ont rejoint sur cette voie.

Le président de la République a, par ailleurs, affirmé la nécessité d’instaurer des règles de dialogue et de concertation avec l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et tous les nationalistes libres pour parvenir à des décisions pertinentes et non conjoncturelles.

Lors de cette cérémonie de célébration de la Journée internationale des travailleurs, qui a été tenue au siège de la Centrale syndicale à la Maison du peuple (Alger), le président de la République a indiqué que « pour parvenir à des décisions pertinentes et non conjoncturelles, il est nécessaire d’instaurer le dialogue et la concertation avec l’Union générale des travailleurs algériens et avec tous les nationalistes libres et tous ceux qui nous ont précédé dans la lutte ».

Il a précisé qu’il partageait l’avis du Secrétaire général de l’UGTA, M. Amar Takdjout, concernant le nouveau mécanisme proposé à savoir la tenue d’une tripartite, à condition, a-t-il dit, qu' »elle ne soit pas comme les précédentes tripartites dont les décisions sont restées lettre morte ».

Dans ce contexte, le président de la République a réaffirmé son engagement à ne pas recourir à la dette extérieure, par fidélité au serment des Chouhada. Il a évoqué, à ce propos, l’époque de « l’économie effondrée et de la situation critique que vivait l’Algérie avant 2019, dernière année d’une décennie mafieuse ».

Le président de la République a critiqué « les discours mensongers qui prétendaient que le Trésor était dans l’incapacité d’assurer le paiement des salaires des travailleurs, que les réserves de change étaient à leur plus bas niveau, et la corruption qui avait rongé tous les secteurs durant le règne de la Issaba, où la classe ouvrière, la classe moyenne et la classe vulnérable ont été laissées pour compte ».

Il a souligné que ces pratiques avaient pour but de « démoraliser les Algériens et de livrer le pays à l’étranger, en plaçant l’Algérie entre les mains du Fonds monétaire international ». Le président de la République a rappelé, à cette occasion, que « le Hirak Béni a sauvé le pays de ces pratiques ».

Nabil.G


Le président de la République annonce des augmentations de 10 à 15 % des pensions et allocations de retraite

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a annoncé, mercredi à Alger, des augmentations allant de 10 à 15 %, des pensions et allocations de retraite, qui seront approuvées lors de la prochaine réunion du Conseil des ministres.
Présidant la cérémonie de célébration de la Journée internationale des travailleurs au siège de la Centrale syndicale à la Maison du peuple, le président de la République a affirmé que le Conseil des ministres approuvera, lors de sa prochaine réunion, des augmentations, allant de 10 à 15 %, des pensions et allocations de retraite.
Le président de la République a réaffirmé, à cette occasion, l’attachement au caractère social de l’Etat découlant des principes de la Déclaration du 1er Novembre 1954.
Lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, le président de la République avait donné son aval pour la revalorisation des pensions et allocations de retraite au titre de l’exercice 2024 pour le régime des retraites pour salariés et non salariés, toutes catégories confondues, au regard de « l’évolution du niveau de vie, en tenant compte des moyens financiers de l’Etat », insistant sur l’impératif de « préserver la protection sociale de cette catégorie qui a beaucoup donné au pays ».
Le président de la République avait ordonné au Gouvernement de « réexaminer minutieusement ce dossier en Conseil de Gouvernement et de procéder à des examens approfondis pour définir le niveau des augmentations à décider de manière progressive lors du prochain Conseil des ministres ».
Il avait également enjoint au Gouvernement de trouver de « nouveaux moyens de financement supplémentaires pour la Caisse nationale des retraites (CNR), afin que ces augmentations soient adaptées à l’évolution de l’économie nationale ».

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