Oran

Lutte contre la délinquance à Mers El Kébir : les voleurs de motos mis hors d’état de nuire

Deux voleurs de motos ont été appréhendés avant-hier à Mers El Kébir par les enquêteurs de la police judiciaire, relevant de la Sûreté urbaine de cette commune, qui étaient sur leurs traces depuis la perpétration de leur dernier forfait,  cinq jours auparavant, apprend-on de sources sécuritaires.

Ce duo de malfaiteurs, des repris de justice âgés de 25 et de 28 ans, avaient commis leur vol sous la menace d’armes blanches. Après avoir dressé au préalable un guet-apens, les mis en cause ont agité des coutelas sous le nez de leur victime pour l’obliger à descendre de sa moto.

Ils n’ont eu par la suite qu’à enfourcher les deux roues et disparaître dans la nature. Les faits ont eu pour théâtre un quartier populaire situé sur la partie haute de la commune de Mers El Kébir. Se basant sur les signalements fournis par la victime  les éléments de la PJ  n’ont pas beaucoup tardé à identifier et à mettre la main au collet de ces deux individus, dont la rapine constituerait leur unique moyen de subsistance. Les interpellés ont été trouvés en possession d’un lot d’armes blanches, qu’ils utilisaient dans les agressions, indiquent nos sources.  Ils ont été présentés devant le magistrat instructeur près le tribunal correctionnel d’Aïn El Turck, qui a notifié leur mise en détention préventive pour vol sous la menace d’armes blanches. Il convient de rappeler dans ce contexte qu’une quinzaine de jours auparavant, les mêmes éléments de la PJ de ladite Sûreté urbaine ont réussi à appréhender quatre délinquants.

Ce quatuor, qui excellait dans le vol à la sauvette de téléphones portables, opérait essentiellement dans les abords immédiats de la station terminus des véhicules transports publics de la commune de Mers El Kébir. Ils ciblaient plus particulièrement les voyageurs, qui n’étaient pas sur leurs gardes pour leur arracher leur téléphone mobile, sous la menace d’une arme blanche dans la plupart des cas. Les quatre  mis en cause ont été écroués après avoir été auditionnés par le magistrat instructeur près dudit tribunal.

Rachid Boutlélis

 

 

 

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