EDITO

Les défis majeurs de demain

Les multiples accords signés, ces derniers jours avec des géants de l’industrie chinoise de l’automobile et l’enthousiasme clairement affiché par les patrons Saoudiens, mais aussi Américains, Italiens, Allemands et Turcs, dans le même laps de temps, appellent à s’attendre à un boom dans les investissements directs étrangers dans les tous prochains mois. On aura remarqué, à ce propos, trois forums d’affaires avec les Chinois , les Saoudiens et, hier, c’était au tours des opérateurs économiques turcs de discuter avec leurs homologues algériens.
Les signaux positifs existent bel et bien, quoi qu’en disent certains détracteurs, à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
L’Algérie est sur le point de réussir une étape cruciale pour son développement économique futur. Cette étape vise à attirer des investissements productifs, accompagnés d’un transfert de technologies et de savoir-faire provenant de pays ayant démontré leur expertise dans le domaine de l’économie du savoir. Cela signifie que l’économie nationale commence à s’alimenter à une source précieuse, dans un monde où l’information stratégique a une valeur inestimable. Les acquisitions profiteront, de manière ou d’une autre, à l’Afrique, promet l’Etat algérien. On en voudra pour preuve, le sommet de la nouvelle vision économique qu’organise annuellement l’Algérie et qui a débuté, hier, à Alger pour son édition 2025.
Cette dynamique positive dans les relations économiques entre l’Algérie et le reste du monde, qui se manifeste dans un contexte géopolitique et économique mondial en ébullition, témoigne de la résilience de l’Etat algérien. En effet, si les investisseurs étrangers dissocient leurs relations avec l’Algérie de la situation dans la région et ailleurs sur la planète, c’est qu’ils ont confiance que, quoi qu’il arrive, les engagements de l’Etat algérien seront respectés. Cela constitue un indicateur fort de la stabilité de l’Algérie et de son potentiel pour établir des partenariats mutuellement bénéfiques avec l’ensemble de ses partenaires étrangers.
Les responsables algériens doivent tirer parti de cette dynamique particulièrement positive des relations qu’elle entretient avec toutes les puissances qui compte dans l’échiquier économique international pour booster l’économie nationale et la mettre sur la voie d’une véritable émergence. L’Algérie fait face à plusieurs enjeux économiques majeurs qui nécessitent une grande efficacité pour éviter de rencontrer des difficultés. Les évolutions rapides de l’architecture commerciale dans le monde, comme notamment la guerre des tarifs douaniers déclenchée par les Etats Unis de Trump et pas seulement, représentent des défis de premier plan, non seulement pour nos entreprises, mais aussi pour l’ensemble de la société algérienne. Cela souligne l’importance de la période actuelle.
Par Nabil.G

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