Un acte de piraterie et d’intimidation
L’armée de l’entité sioniste a intercepté la flottille humanitaire pour Ghaza. Un acte de piraterie d’un État voyou qui piétine allègrement le droit international et tous les droits. Pour information, cette flottille pour Ghaza est constituée de 45 navires avec des passagers qui viennent des quatre coins du monde. Les sbires du boucher Netanyahou ont interceptés 39 d’entre eux et emprisonné leurs passagers une première fois avant d’intercepter toute la flottille.
L’acte est condamnable à tous les niveaux. D’abord cette interception a eu lieu dans les eaux internationales. Les passagers sont tous des civils, et n’ont commis aucun acte d’agression. Les navires ne sont équipés d’aucune arme et ce qu’ils transportent sont des médicaments, de la nourriture et de l’eau. Plus pacifique que cela, il n’y en a pas. Une flottille qui, pour rappel , avait déjà essuyé des attaques de drones sionistes alors que ses navires étaient encore accostés dans leurs ports de départ et etaient encore visés pendant leur traversée de la mer Méditerranée.
Un harcèlement de tous les instants pour dissuader la pacifique et humanitaire flottille d’atteindre son objectif, à savoir briser le blocus israélien imposé à la population civile de Ghaza. Une population qui meurent sous des bombardements quotidiens, de famine et de manque de soins et de médicaments. Un drame qui se joue à huis clos et où la barbarie sioniste ne s’est pas arrêtée depuis presque deux longues années. Déportation forcée, épuration ethnique, extermination sauvage. Tous les crimes de guerre et crimes contre l’humanité sont exercés contre une population civile qui ne finit pas de compter ses morts chaque jour et sans aucun répit, sans aucune pitié. L’horreur a atteint des niveaux rarement vus au XXe et XXIe siècles.
Cette interception de la flottille pour Ghaza par la horde sauvage sioniste que le criminel Netanyahou s’est empressée de féliciter, a été condamnée par plusieurs institutions et ONG à l’image d’Amnesty internationale dont la secrétaire générale, Agnès Callamard considère comme un « acte d’intimidation une attaque éhontée contre des militant·e·s de la solidarité menant une mission humanitaire entièrement pacifique”. Une action qui vise à “ réduire au silence les personnes qui critiquent le génocide israélien et le blocus illégale de Ghaza”. Les mêmes condamnations ont été exprimées par des organismes de l’ONU, alors que la Turquie parle “d’un acte terroriste”, l’Espagne et la Belgique ont convoqué, pour leur part, les représentants diplomatiques de l’entité sioniste, au moment où la Colombie a intimé l’ordre à la représentation diplomatique juive de plier bagage et de quitter le pays.
Côté arabe, on attend toujours que les régimes normalisateurs se décident enfin à rompre leurs relations avec les assassins des femmes et enfants palestiniens pour sauver le peu d’honneur qui leur reste. Mais ni les Emirats arabes, ni le Maroc, ni les autres n’ont jugé utile de se démarquer et protester de la seule manière qu’attendent les peuples arabes.
Par Abdelmadjid Blidi