EDITO

Le massacre des enfants à Ghaza se poursuit

Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 10 octobre dernier, la douleur et la souffrance des enfants de Ghaza ne se sont pas apaisées. Elles persistent s’intensifiant dans un contexte déjà déchiré par la violence. Pas moins de 67 enfants ont été tués dans l’enclave palestinienne depuis la signature de cet accord fragile, soit une moyenne dramatique de près de deux morts par jour. Ces chiffres ne doivent pas rester de simples statistiques. Ce sont des vies brisées, des rêves anéantis, des familles déchirées par la perte irrémédiable de leurs enfants.
Ce qu’il faut savoir dans ce drame innommable provoqué par l’entité sioniste, c’est que la paix promise n’est toujours pas au rendez-vous, six semaines après le prétendu cessez-le-feu. Des attaques, des frappes aériennes continuent de semer la mort à Ghaza. Les témoignages sont accablants. Jeudi, une petite fille innocente a été tuée lors d’une frappe aérienne à Khan Younès, un quartier déjà marqué par la désolation. La veille, sept enfants ont été tués dans une seule attaque, un drame qui témoigne de l’horreur quotidienne à laquelle ces jeunes innocents sont confrontés.
Ce qui est encore tout aussi destructeur, c’est l’impact psychologique et physique de ces attaques sur ces enfants. Beaucoup d’entre eux vivent dans la peur constante, privés d’un environnement sécurisé. Il n’est même pas besoin de parler de l’éducation et du jeu, pourtant les piliers de leur développement. Leur innocence est bafouée par la brutalité de la guerre, leur enfance volée par l’inhumanité sioniste. Ces enfants portent en eux des cicatrices invisibles, des traumatismes qui les marqueront à vie.
Cette souffrance doit accabler la communauté internationale. Celle-ci est restée et reste encore incapable d’amener l’humanité dans la bande de Ghaza, victime d’une horde de génocidaires. Les enfants sont abandonnés à un sort funeste. Les hommes et les femmes qui ont exprimé leur colère, mais aussi leur humanité pour que cesse le génocide ont été trompés par l’Occident qui a monté de toute pièce un scénario indigne qui, au final, protège les génocidaires. Pour cause, les manifestations dans les villes du monde ont cessé, mais le massacre, notamment celui des enfants, continue en Palestine. Il est impératif d’agir pour les protéger, leur offrir un peu d’espoir et un avenir digne de ce nom, loin de la peur, de la perte et de la destruction. Mais ce sont là des vœux pieux, tant que l’armada sioniste pilonne et les Etats vassaux détournent les yeux et continuent à fournir les armes aux génocidaires. La communauté mondiale est comptable de cet infanticide à très large échelle. Chaque vie ôtée par les avions, les missiles et les drones sionistes est un coup de couteau porté à l’humanité entière. Qu’on le sache !

Par Nabil.G

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