Une tragique fin d’année

Alors que cette année 2025 tire à sa fin et que plusieurs pays fêtent dans la joie et l’allégresse ses derniers jours, un peuple, lui, vit dans les pires conditions qui soient. Affrontant mort, famine, froid et manque de soins, des millions de Palestiniens sont en sursis de vie. Un état voulu et nourri par un État sioniste voyou et terroriste qui est , il faut le dire haut et fort, en train de décimer tout un peuple.

A Ghaza, cela fait plus de deux ans, que l’armée d’occupation tue chaque jour et chaque nuit à tour de bras, faisant à ce jour près de 80.000 morts. Et ce génocide ne semble pas émouvoir plus que cela certaines puissances occidentales, et même des régimes arabes traîtres comme ceux du Makhzen ou des Al Nahyane des Emirats Arabes Unis. Le premier en mettant à disposition ses ports pour le transit des navires de guerre sionistes avec leur armement qui servira à tuer les civils palestiniens, et le deuxième en pactisant avec le gouvernement criminel de Netanyahou, et en se lançant dans une grande manœuvre de déstabilisation des pays arabes.

Pendant ce temps là, la famine et le froid continuent de tuer les enfants de Ghaza, parqués dans des camps de fortune, et n’ayant pour tout toit que de bien illusoires tentes qui n’arrêtent ni pluie, ni la neige l qui sévissent dans la région. Et en ces derniers jours de ce dernier mois de l’année 2025, et alors que des millions d’enfants dans le monde occidental attendent leurs cadeaux et jouets au pied du sapin, des milliers d’enfants Palestiniens attendent, eux, la mort. Et ce n’est pas là une métaphore, mais une amère réalité qui renseigne à quel point ce monde est injuste et à quel point les criminels sionistes ont jeté des millions de Palestiniens dans l’horreur la plus absolue et le dénuement le plus insupportable.

Ce qui se passe à Ghaza depuis plus de deux ans est une honte pour l’humanité. Car il ne faut pas croire que les tueries se sont arrêtées après le cessez-le-feu du 10 octobre dernier. Ce cessez-le-feu n’a jamais été respecté par l’entité sioniste et les agressions de Tsahal ne se sont pas arrêtées à ce jour.

Les témoignages et les rapports des organisations onusiennes et de plusieurs ONG documentent, chiffres à l’appui, les assassinats et les morts qui ne se sont jamais arrêtés. Les Palestiniens font face à une mort brutale à cause des bombardements incessants, mais aussi à une mort lente à cause du blocus imposé par l’entité sioniste qui refuse, à ce jour, l’entrée en nombre de l’aide humanitaire qui attend aux frontières pour acheminer eau, nourriture et médicaments pour une population qui en a urgemment besoin.

Par Abdelmadjid Blidi