Dans le cadre de la lutte contre l’habitat précaire et l’éradication des points noirs, les autorités locales de la commune d’Aïn El Türck, ont procédé jeudi, sur instruction du wali Saïd Sayoud, au transfert d’une vingtaine de familles, habitant un bidonville à Haï Si Tarek (Ex St Roch) vers le pôle urbain de Oued Tlélat.
L’opération qui a débuté dès les premières heures de la matinée a été placée sous la vigilance des forces combinées de la brigade territoriale de la gendarmerie nationale et des services de la sûreté de daïra d’Aïn El Türck.
Il y a lieu de signaler qu’aucun incident n’est venu émailler cette opération, qui s’est déroulée dans le calme le plus total.
En revanche, dès le départ des derniers habitants de ce bidonville vers leur nouveau lieu de résidence, les services techniques de l’APC ont entamé les opérations de démolition des habitations illicites bâties en dur et érigées sur plusieurs hectares à proximité d’une caserne militaire.
Pour la genèse, le bidonville en question a pris naissance en ces lieux, plus de dix années auparavant, date à laquelle plusieurs familles, de conditions sociales modestes, avaient entrepris d’y ériger leurs masures, sans autorisation préalable des services communaux, dans des conditions sanitaires peu recommandables.
Le cas de ce bidonville étant ainsi définitivement résolu et ses anciens occupants relogés, l’on croit savoir également que de nouvelles opérations d’éradication de points noirs seront programmées dans les semaines ou mois à venir dans la commune d’Aïn El Türck, devenue un fief pour les constructeurs illicites et leurs relais qui exploitent un filon, commercialement très juteux, comme en témoigne cette poussée fiévreuse de bidonvilles disséminées un peu partout jusqu’aux coins les plus reculés de la station balnéaire pour s’étendre jusqu’aux fermes agricoles longeant l’autoroute menant vers la plage des Andalouses, ou encore, récemment au niveau de la décharge publique de Cap Falcon.
Karim Bennacef