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Amélioration de la prise en charge des malades du cancer : les recommandations du ministre Saihi

Le ministère de la Santé a organisé, hier, à Alger, une rencontre dédiée à l’étude des meilleures voies pour renforcer la prise en charge des patients atteints de cancer, notamment à travers la coordination et l’unification des efforts pour lutter contre la maladie.

Le premier responsable de ce département ministériel, Abdelhak Saihi, dans son allocution d’ouverture, a souligné que cette réunion revêtait une « importance capitale » puisqu’elle s’inscrit dans la vision globale du secteur visant à assurer une prise en charge optimale de tous les malades, et tout particulièrement des personnes atteintes de cancer. Il a ajouté que l’objectif de cette rencontre est d’examiner « les moyens les plus efficaces » pour améliorer la prise en charge des malades oncologiques, en adoptant les mesures et dispositions nécessaires après avoir identifié les points à améliorer dans le processus thérapeutique, rappelant à cet égard la stratégie sectorielle visant à améliorer les services de santé et à fournir les soins requis dans ce domaine.
Le ministre a fait remarquer qu’il existe « 45 accélérateurs (de particules) dans le secteur public et 13 autres dans le secteur privé, en plus de l’acquisition de 4 nouveaux accélérateurs qui entreront prochainement en service », tandis que le nombre total devrait atteindre 86 accélérateurs d’ici la fin de l’année en cours et au début de 2026. M. Saihi a poursuivi en indiquant que le parc de scanners dans les centres de traitement du cancer s’élève à « 22 pour le secteur public et 6 pour le secteur privé, ayant permis la prise en charge de 377.216 patients », tandis que « 133 centres de chimiothérapie » sont aujourd’hui opérationnels. À cette occasion, le ministre a insisté sur « l’importance de combler les lacunes » grâce à la coordination de tous les efforts afin de « définir une nouvelle vision de la prise en charge des patients, d’établir un plan spécifique de maintenance, de mettre en place la plateforme numérique, d’augmenter le nombre de centres de chimiothérapie, de coordonner et de mettre en service les appareils acquis, ainsi que de recourir à un système de veille et d’alerte immédiate en cas de pénurie de médicaments ou de dysfonctionnement d’équipements ».
De son côté, le directeur de l’activité sanitaire et sociale à la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), M. Mohamed Choukri Bousahma, a révélé que les organismes de sécurité sociale, « suivant les instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, œuvrent à l’élaboration des cadres juridiques nécessaires pour la prise en charge des frais de radiothérapie dans les cliniques privées, dans le cadre du tiers-payant, au bénéfice des enfants atteints de cancer ». Il a ajouté que la prise en charge du patient comprend la préparation au traitement (examens, planification et détermination de la zone à irradier), les séances de traitement selon les protocoles validés par les spécialistes, ainsi que les services annexes (hébergement, restauration, transport et accompagnement médical de l’enfant et de son proche). M. Bousahma a précisé qu’une plateforme numérique nationale sera mise en place à cet effet, garantissant la coordination entre les services de la CNAS, les cliniques conventionnées et le patient, afin d’assurer «une prise en charge sanitaire efficace et une gouvernance rigoureuse ».
Le responsable a indiqué que « 11.124 patients ont bénéficié d’un remboursement à 100 % en 2024, dont 4.544 nouveaux cas, tandis que 6.047 malades ont perçu une pension d’invalidité, dont 821 cas nouveaux ».

Mohand S

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