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MC Saïda:
Aucun succès après six journées

Le MC Saïda court toujours après sa première victoire cette saison en Ligue deux de football (Centre-Ouest), après avoir concédé une nouvelle défaite samedi sur le terrain du nouveau promu, le CS Mecheria (1-0), dans le cadre de la sixième journée du championnat.

C’est la première fois depuis plusieurs années que le MCS, qui s’est présenté à ce match sans son entraîneur en chef, Larbi Morsli, ne parvient pas à signer le moindre succès après six journées de compétition, relève-t-on dans l’entourage de club de l’Ouest du pays. En l’absence du coach Morsli, qui a fini par jeter l’éponge, la direction du «Mouloudia» a fait appel au technicien local Bachir Selwa pour diriger l’équipe dans une mission très difficile contre un adversaire qui a affiché ses ambitions dès le début de cet exercice. Malgré cela, les joueurs du MCS ont bien tenu le coup jusqu’au temps additionnel qui a vu les locaux signer le but de la délivrance, enfonçant davantage leurs hôtes qui sont déjà des potentiels relégables, en pointant à la 15e et avant dernière place avec seulement trois unités de 18 possibles. Malgré cela le coach intérimaire, Bachir Selwa, s’est dit, dans des déclarations à la presse à l’issue du match face au CR Mecheria, «satisfait» de la copie rendue par les siens, rappelant au passage que le MCS évolue cette saison avec un effectif composé dans sa majorité de joueurs de la réserve «qui manque sensiblement d’expérience». «Malgré cela, nous avons tenu la dragée haute à l’adversaire, auteur d’un très bon début de saison, et ne nous sommes tombés qu’à la 93e minute», a-t-il déclaré, soulignant qu’il n’a travaillé avec ses joueurs que pendant deux séances d’entrainement avant le déplacement de Mecheria. Le MCS a été dans l’obligation d’évoluer avec des joueurs de la réserve pour la deuxième saison de suite car le club est interdit de recrutement pour n’avoir pas honoré ses dettes envers d’anciens joueurs ayant eu gain de cause auprès la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL), rappelle-t-on.

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