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Barreau de la région Centre : lancement de la numérisation des services administratifs

Le barreau de la région Centre a lancé officiellement, mardi à partir de la Cour de justice de Tipasa, la première opération de numérisation des services administratifs assurés aux avocats, a-t-on appris du bâtonnier, Maître Hammoud Abdellahi.

«La numérisation des services administratifs assurés aux avocats de la région Centre s’inscrit dans le cadre du programme de modernisation de l’administration de l’organisation, conformément aux développements technologiques en vigueur dans le secteur de la justice en général», a déclaré à l’APS le bâtonnier du barreau du Centre (sis à Blida) couvrant les Cours de Blida, Tipasa, Chlef et Ain Defla. Il s’agit, a-t-il expliqué, du lancement d’une application permettant aux avocats affiliés au barreau du centre de demander et de se faire délivrer, à distance, différents documents administratifs, sans avoir à se déplacer au siège de la délégation locale (dans chacune des cours de justice) rattachées au barreau du Centre.
Le même responsable a souligné que cette opération est «la première du genre au niveau national». Elle s’inscrit dans le cadre d’un programme spécial de cette organisation des avocats, visant à développer les performances de son administration centrale via l’adoption, graduellement, des nouvelles technologies de l’information et de la communication, a-t-il expliqué. Ce projet d’application numérique, développé pendant deux ans à travers le scannage des dossiers administratifs de tous les avocats inscrits auprès de l’organisation, permettra à ces derniers de se faire délivrer divers documents tel que l’attestation de travail en arabe et en français, le versement des cotisations à distance et l’introduction de plaintes, selon le même responsable. Le barreau de la région-Centre, affilié à l’Union nationale des ordres des avocats, compte 5.400 adhérents. Un chiffre qualifié de «considérable», par le bâtonnier Abdellahi, car permettant de couvrir les quatre (4) cours de justice suscitées englobant 21 tribunaux de première instance. Le même responsable a en outre estimé «encourageants», les développements en cours en matière de modernisation du secteur de la justice, qui «a ses spécificités», et «demeure parmi les secteurs sensibles nécessitant le respect de la vie privée des justiciables», d’où «l’impératif d’une opération de modernisation globale requérant du temps et des efforts pour sécuriser tout système d’information», a-t-il dit.
L’objectif tracé par les autorités supérieures du pays, à la lumière de la disponibilité d’une forte volonté politique exprimée à maintes reprises par le Président de la République, «est d’accéder au monde de la technologie et de transiter progressivement et d’une manière sécurisée, vers une justice électronique», selon maître Abdellahi.

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