Ce qui reste essentiel
Le massacre des Palestiniens continue et les crimes se poursuivent, que ce soit dans la bande de Ghaza ou en Cisjordanie. Jabaliya, Nuseirat, Jénine ou d’autres localités encore font l’objet d’agressions systématiques de l’armée d’occupation sioniste qui ne se fixe aucune ligne rouge.
L’entité sioniste, confortée dans son impunité, est déterminée à poursuivre son action génocidaire. Il faut dire que dans le monde, on laisse faire et on excuse tous les crimes. Silence ou appui, les puissances occidentales jouent toujours ce jeu de dupes qui veut faire croire que la victime reste encore à leurs yeux Israël, avec toujours ce même refrain du droit à la défense, alors qu’au même moment on renie aux Palestiniens ce droit de défense qui est pourtant bien réel, et on continue à accuser la résistance de mouvements terroristes.
Cette supercherie militaire, politique et diplomatique occidentale ne peut pourtant tenir la route, mais elle est aujourd’hui érigée comme seule doctrine.
Alors que le nombre des victimes palestiniennes a dépassé les 15.500 morts, le récit occidental reste toujours le même. On refuse de reconnaître les faits et l’injustice qui est faite aux Palestiniens, et on tente par tous les moyens de déformer la réalité dans une campagne médiatique sale et innommable où on continue à se lamenter sur les victimes sionistes du 7 octobre, en ignorant totalement les milliers de morts palestiniens dont une grande majorité sont des femmes et des enfants.
Mais au delà de toutes ces campagnes, et au delà de toutes les douleurs qui sont aujourd’hui le lot quotidien du peuple palestinien, personne ne peut nier ce fait incontestable. La cause palestinienne, totalement ignorée depuis des années, est bien revenue sur la scène mondiale. Tous, les Occidentaux comme les régimes arabes traitres signataires des accords d’Abraham, ont réalisé qu’ils n’ont pas réussi à enterrer cette cause centrale de la nation arabe et musulmane. Et que surtout aucune paix n’ est possible au Moyen Orient sans le règlement de la crise palestinienne et sans l’édification d’un État palestinien libre et indépendant avec Jérusalem comme capitale.
Par Abdelmadjid Blidi