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Code de la route, lutte contre la drogue et thérapie cellulaire : d’importants dossiers au menu de la réunion du Gouvernement

Le Premier ministre, Sifi Ghrieb, a présidé hier une réunion du Gouvernement consacrée à l’examen d’un projet de loi relatif au Code de la route et deux projets de décrets exécutifs relatifs à la lutte contre la drogue et les substances psychotropes.

Le Gouvernement a étendu également une communication relative à la création d’un institut algérien spécialisé dans la thérapie cellulaire, a indiqué un communiqué des services du Premier ministre.
La réunion a été entamée par l’examen du projet préliminaire de loi relative au Code de la route. Ce texte s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du Président de la République visant à renforcer les mesures de lutte contre les accidents de la route, afin de préserver les vies humaines ainsi que les biens publics et privés. À ce titre, de nouvelles dispositions ont été introduites dans le but de consolider la politique nationale en matière de sécurité routière, notamment en ce qui concerne l’amélioration du comportement des usagers de la route, la gestion des risques liés aux infrastructures routières, ainsi que la révision des sanctions et la criminalisation de nouveaux comportements dangereux. « Le Gouvernement a continué l’examen de l’avant-projet de loi portant code de la route, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions de Monsieur le Président de la République relatives au renforcement des mesures de lutte contre le phénomène des accidents de la route, afin de préserver les vies humaines ainsi que les biens privés et publics. A cet effet, de nouvelles dispositions ont été introduites dans le but de renforcer la politique de circulation routière, en particulier dans les volets liés à l’amélioration des comportements des usagers de la route et la gestion des risques liés aux infrastructures routières, ainsi que la révision des peines et l’incrimination de certains actes nouveaux », lit-on dans le même communiqué.
Par ailleurs, et conformément aux instructions du Président de la République relatives à l’élaboration d’une Stratégie nationale de prévention contre la drogue et les substances psychotropes, dans le but de protéger la jeunesse contre ce fléau, le Gouvernement a entamé l’étude de deux projets de décrets exécutifs. Le premier fixe les conditions et modalités de détection de la consommation de drogue et/ou de substances psychotropes dans les établissements éducatifs, pédagogiques et de formation.
Le second définit les conditions et modalités de prévention de la consommation de ces substances lors du recrutement dans les secteurs public et privé. Ces deux textes constituent des mesures d’application de la loi relative à la prévention, à la répression et à la lutte contre la consommation et le trafic de drogues et de substances psychotropes. Ils traduisent l’approche globale prônée par l’État pour combattre ce phénomène, allant de la sensibilisation et du suivi jusqu’à la sanction, avec l’application de peines plus sévères. « Il s’agit de deux textes d’application de la loi relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic illicites de stupéfiants et des substances psychotropes, lesquels traduisent l’approche globale prônée par l’Etat en matière de lutte contre ce phénomène, à commencer par des mécanismes de terrain pour endiguer le fléau à travers la sensibilisation, le suivi et le traitement, jusqu’à la dissuasion et l’application des sanctions les plus sévères », précise le communiqué des services du Premier ministre.
Enfin, le Gouvernement a entendu une communication relative à la création d’un institut algérien spécialisé dans la thérapie cellulaire. Ce projet prévoit notamment la mise en place de deux pôles thérapeutiques en oncologie et en médecine régénérative, ainsi qu’une plateforme de biotechnologie dotée de laboratoires avancés pour la recherche et le développement dans le domaine des thérapies cellulaires. Ce projet s’inscrit dans la dynamique de modernisation du système national de santé et vise à réduire les évacuations médicales à l’étranger, tout en positionnant l’Algérie comme un acteur stratégique dans le domaine de la médecine de pointe.

Mohand S

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