A la uneEvênement

Le ministre de l’Intérieur a réuni 18 walis du sud du pays : l’heure de vérité pour les 10 nouvelles wilayas

Il est entendu que toute la stratégie visant l’émergence du pays démarre au sud du pays. Que ce soit sur les questions énergétique, minière ou agricole, le sud est une réelle promesse de développement tous azimuts de l’Algérie.

Le ministre de l’Intérieur, Brahim Merad, a convoqué les 18 walis qui officient dans les régions du sud du pays. Tenue par la technique de la visioconférence, cette réunion est on ne peut plus particulière, en raison de la spécificité de la région ciblée par le ministre. Le sud du pays, avec son gros potentiel de développement économique et ses retards sur les questions d’infrastructures, problème régulièrement posé par les députés, passe pour être, une destination salutaire pour l’ensemble de la nation. Il est entendu que toute la stratégie visant l’émergence du pays démarre au sud du pays. que ce soit sur les questions énergétique, minière ou agricole, le sud est une réelle promesse de développement tous azimuts de l’Algérie.
Ainsi posé, la problématique posée par Brahim Merad aux 18 hauts fonctionnaires prend les allures d’un axe stratégique qui intéresse l’Etat au plus haut point. C’est sans doute ce qui explique la création de 10 nouvelles wilayas pour réduire la taille des wilayas du sud et rendre leur fonctionnement gérable. Et c’est justement cette question qu’a abordé la rencontre, au regard du communiqué du ministère de l’Intérieur. C’est donc dans le cadre de l’installation des nouvelles wilayas et leur dotation en ressources humaines et matérielles que le M.Merad a convoqué «cette réunion de coordination par visioconférence ayant regroupé 18 walis des wilayas du sud», rapporte le communiqué. La réunion a été consacrée «à faire connaître les mesures administratives, financières et matérielles inhérentes à la création des dix nouvelles wilayas et à arrêter le bilan périodique de suivi de l’application des recommandations issues de la réunion interministérielle dédiée à ce thème tenue le 1 décembre 2022 sous la présidence du Premier ministre», relève le document.
Outre les défi qui les attendent sur le terrain, les walis ont communiqué sur «le taux de parachèvement des opérations de transfert d’actifs et de passifs et sur les projets inscrits au titre des différents programmes de développement, outre le soutien aux wilayas en termes d’encadrement humain et de moyens matériels nécessaires», note le communiqué. Cette question est effectivement un préalable à la mise en œuvre d’action de terrain. Il reste que cela n’a pas empêché un débat fructueux sur les «moyens de prise en charge de certaines préoccupations en suspens soulevées en coordination avec les différents départements ministériels». Des couacs liés sans doute à la coordination interministérielle, mais également à l’action centrale qui se décentralise difficilement compte tenu de problèmes bureaucratiques. Le communiqué ne va pas dans le détail, mais retient le propos du ministre qui a réitéré «l’accompagnement total et continu de ces wilayas en exécution des instructions du président de la République en vue de les rendre complètement fonctionnelles».
Brahim Merad a insisté sur «l’importance d’augmenter la cadence du travail pour parachever l’entrée en service de toutes les structures publiques, notamment celles ayant trait directement au quotidien du citoyen, en sus d’accélérer la finalisation des projets de développement au regard de leur impact positif sur la population de ces régions». Cela en plus de la nécessité que «ces projets doivent concerner tout le territoire de la wilaya». Le ministre a souligné l’importance «d’exploiter au mieux les capacités de ces wilayas pour enclencher une dynamique économique à même de créer de la richesse et de l’emploi». Et de conclure par son constat sur «la volonté sincère de tous les acteurs de chaque wilaya de relancer le développement suivant une approche participative et constructive».
Yahia Bourit

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page