Oran

Coopération dans la Pêche artisanale : l’Algérie et la Japon passent à la vitesse supérieure

Le partenariat algéro-nippon se concrétise de plus belle et à une vitesse accélérée à la faveur de la multiplication des rencontres se tenant régulièrement. La dernière en date remonte à mardi dernier.

Axées sur la pêche artisanale, cette réunion tenue à Oran a regroupé les responsables de la direction de la pêche de la wilaya et un expert japonais près l’Agence japonaise de la coopération internationale.
La rencontre entre dans le cadre du programme de la coopération algéro-japonaise portant sur la coopération bilatérale dans le volet lié à la gestion de la pêche artisanale.
Elle est également un prélude portant sur le parachèvement de la phase finale portant sur la réalisation du quai artificiel de Bousfer.
Nombreuses sont les institutions étatiques qui se sont coalisées dans le cadre de la concrétisation du gigantesque projet, celles-ci ont d’ailleurs été toutes présentes dans ladite réunion.
Il s’agit, outre la direction de wilaya de la pêche, des représentants du ministère de la pêche, des représentants de la chambre de la pêche d’Oran, des représentants de l’Institut national de la pêche implanté à Oran, des représentants de l’Université d’Oran 2 et des représentants du maitre d’œuvre en l’occurrence l’Association Barberousse.
L’expert japonais assure l’accompagnement technique du projet, celui-ci est implanté dans le golf de la commune de Bousfer s’étendant sur une superficie de 10 hectares.
Alors que le projet entame la seconde phase, l’étape finale, le premier cycle a été consacré à la formation des cadres et des professionnels spécialisés dans la pêche artisanale, en plus de la formation des cadres de l’association porteuse du projet, Barberousse.
Ainsi donc, la deuxième étape du projet de coopération technique entre le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques et l’Agence japonaise de coopération internationale ayant trait à la cogestion de la pêche artisanale vient d’être lancée le début de l’année en cours.
D’une durée de deux ans, cette deuxième phase concerne particulièrement la promotion de la pêche artisanale et sera encadrée par un expert japonais, spécialiste dans la cogestion de la pêche artisanale et des récifs artificiels.
Des sites pilotes bien précis ont été élus dans les wilayas de Skikda, Tizi Ouzou, Tipaza et Oran dans le cadre de cette coopération.
De son coté, l’expert japonais assure l’accompagnement des actions engagées pour la mise en place de récifs artificiels dans ces sites.
Dans la wilaya d’Oran, l’expert accompagnera, sur le plan technique, l’association écologique marine Barberousse dans son projet de récif artificiel implanté dans la baie de Bousfer.
Antérieurement, les études de faisabilité de ce projet ont été effectuées par les chercheurs et académiciens de l’université d’Oran 2 alors que la coopération algéro-japonaise dans ce projet concerne le suivi de l’évolution du projet.
Yacine Redjami

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