Oran Aujourd'hui

Des «points noirs» qui portent préjudice à Oran

Le mot «Zoubia» est souvent utilisé à Oran et ailleurs non seulement pour désigner un tas d’ordures et de saleté, mais aussi, et surtout,  pour qualifier des terrains vagues, des lieux et des sites urbains livrés à l’abandon et à l’amoncellement des déchets de toutes sortes. Un vocable qui convient parfaitement à certains bas-côtés de la route de  la corniche supérieure transformés en certains endroits en décharge sauvage de déchets inertes, débris de chantier, ferraille rouillée, et autres rejets dives déchargés en toute impunité par des camions et camionnettes pressés de déguerpir après leur prestation sauvage interdite.
Cette route de corniche supérieure, empruntée en saison estivale par des milliers d’automobilistes, est pourtant censée offrir les premières belles images d’une zone touristique digne d’une cité moderne. Mais ces tonnes de déchets rejetées sur les bas-côtés de la route à la sortie du quartier périphérique dit «Coca», illustrent bien les retards, le laxisme effarant et la médiocrité dans la prise en charge de la gestion du territoire communal concerné. Sur les réseaux sociaux, de nombreux visiteurs qui ont choisi la ville d’Oran pour leurs vacances se sont déclaré choqués par le décor de certaines zones urbaines et périurbaines qu’ils n’hésitent pas à qualifier de «Zoubia», un vocable indigne de l’image et du statut de la capitale de l’ouest.
Il est vrai que certains «commentateurs»  médisants, plutôt malveillants, en profitent pour dénigrer et manipuler l’opinion en exagérant à outrance toutes les situations comme s’ils voulaient appeler les citoyens oranais à des formes de révolte et de rupture totale de confiance envers les responsables et les dirigeants. On sait que les «points noirs» en matière d’entretien et d’embellissement de l’environnement peuvent exister  un peu partout dans presque toutes les villes du monde, mais seuls les ennemis du progrès et de la modernité recherchée pour la ville d’Oran s’acharnent dans certains écrits sur internet à dénigrer et à nier tous les efforts et les acquis enregistrés par le pays en matière de prospérité et de développement dans tous les secteurs d’activité.
Des «complotistes» malfaisants qui ont tendance à vouloir tout «généraliser», à l’image de cet odieux titre «voila à quoi ressemble Oran» placé sous l’image d’une décharge publique captée le long de la route de la corniche oranaise. Mais tout en dénonçant les critiques abusives, les mensonges et les dénigrements, on ne peut pas faire l’impasse sur les «points noirs», les dérives et les renoncements constatés ici là et qui ne peuvent que porter préjudice à Oran et à la crédibilité et la compétence des gestionnaires locaux en charge de l’entretien du cadre urbain…
Par S.Benali

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