EDITO

Des relations basées sur la confiance

Après sa visite mi-mai en Turquie, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, enchaîne le même mois par une autre visite en Italie. Une visite d’Etat de trois jours qui a débuté le 25 mai et clôturée hier vendredi. Une activité diplomatique soutenue qui renseigne sur la volonté présidentielle de donner un souffle nouveau aux relations internationales de l’Algérie qui, en plus de son poids et son rayonnement politique dans la région arabo-sahélienne- maghrébine et méditerranéenne, a enclenché une vaste réforme économique ouverte sur le monde extérieur et qui a besoin de partenariats solides et diversifiés avec les pays développés. Et c’est dans ce cadre que rentre cette visite italienne.
Une volonté réaffirmée par le président de la République, lors de la conférence commune tenue avec son homologue italien Sergio Mattarella, où il a assuré de l’existence de perspectives ouvertes avec l’Italie sans «aucune barrière», avec l’engagement de l’Algérie à «entretenir l’amitié qui lie les deux pays par tous les moyens». Le président Tebboune et de manière claire et directe a tenu à rappeler que les relations de l’Algérie avec ses amis étaient essentiellement fondées sur «la confiance et une seule parole qui ne change pas».
Une manière de rappeler que les engagements pris par l’État algérien sont du solide, et au président de conforter son homologue italien en annonçant l’engagement de l’Algérie de faire de l’Italie la plaque tournante des besoins en gaz de l’Europe assurant « nous demeurons engagés et disposés à satisfaire la demande de l’Italie», ajoutant que «tout surplus dans la production devant être orienté, en fonction de la demande, vers l’Italie, pays ami qui pourra devenir distributeur pour l’Europe».
Pour l’Algérie, l’Italie est un partenaire fiable et un pays ami qui a toujours soutenu l’Algérie depuis la Guerre de libération et après l’indépendance. Un fait rappelé par le président Tebboune «ce que retient la mémoire algérienne de l’Italie, pays ami, est très positif, que ce soit avant ou durant la Guerre de libération nationale, à l’indépendance ou à ce jour». Et tout en appuyant cette «amitié solide et ancienne entre l’Algérie et l’Italie», le Chef de l’État s’est dit déterminé à «préserver cette amitié par tous les moyens, outre la coopération énergétique», martelant que les relations de l’Algérie avec ses amis reposent sur «la confiance».
Par Abdelmadjid Blidi

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