Es Senia : saisie et destruction de 500 litres de lait avarié
Après les boucheries, les gargotes, les sandwicheries et les fast-foods, le tour est venu au lait, ce dernier fait l’objet d’une opération de contrôle enclenchée par les services vétérinaire d’Es Senia en collaboration avec les services de sécurité.
En effet, ces derniers viennent de saisir une quantité de 500 litres de lait avariées et ne répondant aucunement aux valeurs nutritionnelles.
Ayant conclu que la matière en question est impropre à la consommation, les deux services ont estimé juste de prendre les mesures s’imposant, à savoir la destruction de ladite matière dans le centre d’enfouissement technique de Hassi Bounif, en plus des mesures administratives enclenchées contre les contrevenants.
«Cette prise, sanctionnée par des mesures prises sur le champ, entre dans le cadre d’une opération enclenchée dans le but de la protection de la santé publique et du consommateur », a-t-on fait savoir, soulignant que «le lait est à épuiser dans un délai fixé par la réglementation en respectant les conditions frigorifiques et la chaine de froid».
Dans cette affaire, les mêmes services sont, en procédant à cette opération, trouvé ce lait à bord d’un camion.
Toujours dans le même cadre, les éléments de la section de la protection de l’environnement près la gendarmerie nationale ont lancé une opération dans la commune de Hassi Bounif, qui a été sanctionnée par la découverte de 3 abattoirs clandestins spécialisés dans l’abattage de la volaille et la saisie de 5 00 kilogrammes de viande avariée, totalement impropre à la consommation.
Cette opération a été enclenchée suite à l’exploitation par les gendarmes de renseignements faisant état de l’abattage clandestins dans lesdits lieux qui ont, d’ailleurs, fait l’objet de la visite des forces de la gendarmerie nationale.
Les premières constatations font état de la découverte d’une importante quantité de viande, en l’occurrence des tètes ovines et autres carcasses de la viande animale arrangée de sorte qu’elle soit commercialisée.
Ceci dit, les contrevenants s’apprêtaient à inonder le marché local par ces produits périssables alors qu’ils n’ont pas été assujettis au contrôle sanitaire ni vétérinaire.
En présentant les mis en cause devant le parquet de Gdyel, les enquêteurs ont basé le dossier d’accusation sur les faits qu’ils ont irréfutablement relevés, à savoir le délit lié à l’abattage clandestin, exercice d’une activité sensible sans aucun registre de commerce ni aucune autre autorisation préalable, défaut d’agreement sanitaire autorisant l’exercice de ladite activité de la boucherie dans ledit lieu, défaut de contrôle vétérinaire de la viande en question.
Yacine Redjami