Evênement

ESM de Koléa : sortie de la 26e promotion des magistrats

L’Ecole supérieure de la magistrature (ESM) a vu, jeudi, la sortie de la 26e promotion des magistrats lors d’une cérémonie symbolique présidée par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, en présence du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali et de cadres supérieurs de l’Etat.

Première promotion formée à l’ESM de Koléa (Tipasa) depuis son inauguration en décembre 2020, la 26e promotion est composée de 145 magistrats (hommes et femmes) dont 31 juges militaires représentant «la crème» des candidats ayant eu l’honneur de rejoindre cette école, a affirmé le Directeur général de l’Ecole, Abdelkrim Djaadi.
Cette promotion a porté le nom du moudjahid feu «Salah Rahmani», premier Directeur de l’Institut national des magistrats entre 1990 et 1998, décédé en 2018, et ce en reconnaissance de son combat durant la Glorieuse révolution et ses efforts louables durant sa carrière professionnelle dans le secteur de la justice, a indiqué le ministre de la Justice.
M. Tabi a déclaré dans une allocution prononcée à l’occasion, que «l’Etat est déterminé à renforcer la sécurité judiciaire à travers le développement du système de formation afin d’accompagner l’évolution de la société et faire face à la recrudescence du nombre de litiges dans le contexte du développement technologique et numérique ».
«La clef de la réussite du magistrat consiste à faire preuve d’éthique professionnelle et d’impartialité et de donner à cette profession la place qui lui sied», a-t-il dit.
Il ajouté que l’Ecole supérieure de la magistrature (ESM), de Kolea qui a été créé selon les normes internationales tout en levant la barre des conditions d’admission, fait partie des mécanismes et des mesures mises en place en vue de «renforcer le système de formation de base qui a connu un développement remarquable» soulignant que les étudiants diplômés ont bénéficié en 3 ans d’une «formation de haut niveau».
Outre les normes juridiques, la formation a également porté sur les axes des finances publiques, des techniques bancaires, du droit d’affaires et des nouvelles formes de criminalité, tout en bénéficiant des expériences étrangères notamment en matière des affaires commerciales et financières, de la lutte contre la corruption, le crime organisé et la cybercriminalité, a-t-il précisé.
M. Tabi a également souligné que le souci de l’Etat vise à améliorer la qualité du service des structures publiques de justice, et à protéger les droits et les libertés fondamentales du citoyen en vue de parvenir à la sécurité judiciaire selon la perspective d’une justice citoyenne», c’est à dire une justice moderne et de proximité, a-t-il soutenu.
Il a également affirmé que «la justice moderne et de proximité exige le respect des normes de qualité, la maitrise des outils de la numérisation pour atteindre l’efficience, la rapidité et l’efficacité tout en adoptant une approche basée sur la prise en charge des préoccupations du citoyen, la garantie de la qualité des services qui lui sont fournies et l’intégration harmonieuse avec les autres institutions et acteurs, dans le but de suivre les exigences du soutien du processus de développement que le pays connaît dans divers domaines» Par ailleurs, le ministre de la justice a rappelé l’approbation par le Gouvernement de l’octri d’une licence exceptionnelle pour la formation de 500 élèves magistrats par an, sur une période de 3 ans (2023-2025), soit un total de 1.500 élèves magistrats.
La 29e promotion des magistrats, composée de 500 juges rejoindra l’ESM à compter de la semaine prochaine.

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