EDITO

Fenêtre de tir

Les dernières sorties publics d’opérateurs étrangers en Algérie laissent présager un avenir économique radieux en Algérie. Qataris, Italiens, Allemand, Américains, Chinois et autres Turcs multiplient, qui des annonces très intéressantes, qui des investissements concrets, avec à la clé un plan de charge à l’export en Afrique, en Europe et ailleurs dans le monde. Cette embellie perceptible de la sphère économique nationale est actuellement une réalité palpable qui connaîtra sous peu un important développement grâce à la décision présidentielle de réduire les taux d’intérêts bancaires pour les projets d’investissement. Il est devenu très clair, en effet, que la tendance lourde du moment est orientée en direction de l’émergence de l’économie algérienne.

Dire que nous vivons la période du déclic tant attendu pour booster le monde des affaire n’est vraiment pas loin de la réalité. De fait, les Algériens qui avaient, un moment presque remis en cause la possibilité pour leur économie de s’imposer à l’international grâce à un autre produit que le pétrole, entrevoient la lumière au bout du tunnel. L’on n’est plus dans les essais infructueux, mais bel et bien dans une lancée effective et dans une démarche d’émergence véritable.

Les premiers indices de cette relance est à chercher dans la dynamique de la diversification économique qui commence à donner ses premiers fruits à travers les exportations hors hydrocarbures. Il est vrai que les volumes et la valeur des marchandise placées dans les marchés étrangers demeurent quasi invisibles dans l’architecture du commerce mondiale, il n’en reste pas moins que d’année en année le chiffre d’affaires à l’export connaît une progression à deux chiffres annuellement.

Les décideurs économiques du pays savent désormais à quoi s’en tenir. La voie est dégagée. Il suffit de la suivre avec abnégation et détermination. Les nombreuses entreprises étrangères qui s’intéressent de très près à l’Algérie feront en sorte à donner plus d’assise à l’économie nationale, l’ouvrir à l’international et à terme, la rendre autrement plus visible qu’elle ne l’est actuellement. Les observateurs qui suivent l’évolution de l’Algérie, ces dernières années, n’hésitent plus à évoquer un très probable effet boule de neige. Un clignotant vient de s’allumer en Afrique du nord. Les plus grandes entreprises le voient et sont de plus en plus confiantes à mesure qu’elles découvrent la nouvelle législation sur les investissements.

Pareille situation n’est pas nouvelle. Avant l’Algérie, la Chine, l’Indonésie, la Corée du sud et l’Inde ont vécu le même phénomène. Ce n’est donc pas un précédent. C’est la marche naturelle du monde. Après l’Asie, l’Afrique est le nouveau pôle de croissance mondial. Et l’Algérie est, de loin, le pays le mieux approprié pour donner corps à une nouvelle ère de croissance. Il ne faut absolument pas laisser passer cette fenêtre de tir.

Par Nabil.G

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