EDITO

8 mars : la fête des Algériennes

Les Algériennes, à l’instar de toutes les femmes de la planète, ont célébré hier la fêtre internationale des droits de la femme. Cette célébration qui a vu le président de la République y prendre pleinement part, intervient dans une conjoncture, il faut bien le reconnaître, très apaisée pour le pays et toute la société algérienne. Et pour cause, si la journée d’hier paraissait normale et n’a suscité aucun commentaire particulier sur le sujet de la condition de la femme en Algérie, c’est en raison, justement de l’évolution positive de ces conditions-là. Il est vrai que tout n’est pas rose et la société algérienne se doit de changer d’attitude sur certains aspects de ses relations à la femme, mais il reste que comparativement à pas mal d’autres pays, l’Algérienne a un statut enviable. Egal de l’homme dans la rémunération, autrement-dit à égale compétence, la femme n’est pas bridée sur le plan salarial, elle bénéficie également d’un régime préférentiel pour son départ à la retraite et une période de maternité, dont pas mal d’occidentales en rêveraient.

Le propos n’est pas de dire que l’Algérie est le paradis de la femme, loin s’en faut. Il existe encore des relents de misogynie qu’il faudra combattre, des mentalités à faire impérativement évoluer, un statut à conforter, mais il y a aussi des acquis historiques à souligner. A titre d’exemple, il faut savoir que l’ANP compte dans ses rangs des femmes générales. Ce n’est pas du tout anodin dans pas mal de pays, mais c’est une réalité en Algérie.

Malgré ces avancées, toutes les bonnes volontés en Algérie admettent que le combat pour l’égalité n’est pas fini. Le chemin pour y parvenir est semé d’embûches. Mais cela doit encourager la femme algérienne à s’imposer comme un acteur décisif et positif dans le paysage politique, social et économique de l’Algérie. Le Président Tebboune a formulé ce vœu et il a bien raison, en ce sens que l’association de la femme dans l’édification du pays est un impératif de l’Histoire. Celle-ci retiendra qu’en plusieurs occasion, la République a répondu présent, lorsque le moment d’accorder des droits à la femme semblait opportun. Des amendements au code de la famille et à celui de la nationalité, ainsi que des dispositions de la loi électorale qui promeuvent la représentation de la femme et bien d’autres initiatives juridiques et législatives témoignent du souci de l’Etat d’intégrer l’élément féminin dans toutes les sphères d’activités de la société.

C’est dire que la volonté politique qu’a exprimée le président de la République, n’est pas née d’hier et n’a aucun rapport avec aucun calendrier politique. L’on aura constaté la détermination du premier magistrat du pays de poser la promotion de la femme algérienne comme la propriété de son gouvernement.

Par Nabil.G

Articles similaires

Voir Aussi
Fermer
Bouton retour en haut de la page