
Hassan Kacimi, expert en migration et questions sécuritaires : «L’Algérie a déjoué la plus grande opération de trafic de drogue en Afrique»
L’Algérie a déjoué la plus grande opération de trafic de drogue en Afrique et réalisé la plus importante saisie au niveau mondial, en interceptant plus de 1,6 million de comprimés psychotropes en provenance du port de Marseille à destination du port de Mostaganem, pour une valeur dépassant les 40 milliards de dinars.
C’est ce qu’a affirmé, hier, l’expert international en migration clandestine et en menaces sécuritaires dans la région du Sahel africain, Hassan Kacimi, lors de son intervention dans l’émission «L’invité de l’internationale», diffusée sur les ondes de la Radio Algérienne Internationale. M. Kacimi a souligné que « cette tentative d’inonder l’Algérie de drogues démontre que certaines parties hostiles à notre pays cherchent, par tous les moyens, à porter atteinte à sa sécurité et à sa stabilité, en s’attaquant à la santé du citoyen algérien. Il a qualifié cela d’ « acte de guerre non déclaré contre l’État algérien ». « Il y a une tentative de tester la réactivité des services de sécurité et de l’Armée nationale populaire, et de pénétrer les institutions souveraines de l’État algérien qui protègent le pays — depuis les drones maliens jusqu’à cette énorme cargaison de drogues. », a-t-il ajouté.
En parallèle, M. Kacimi a salué « la vigilance de l’État algérien et de ses institutions sécuritaires face à ces plans criminels, illustrée par les dynamiques politiques internes, comme la réunion du Haut Conseil de sécurité présidée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, les déclarations du ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, le général d’Armée Saïd Chengriha, ainsi que les rencontres régionales organisées récemment par le ministère de la Communication, et la mobilisation de toutes les composantes de la société civile et politique pour lutter contre ces fléaux ». L’expert en sécurité a également révélé les axes d’un plan sioniste visant à démanteler les États pour ensuite passer à une deuxième phase consistant à créer de petits États sous le contrôle de l’entité (sioniste). « Ce qui se passe actuellement dans les pays du Sahel, avec l’organisation de coups d’État financés fortement par l’argent de la drogue, entre dans le cadre de ce même plan qui a été appliqué au Moyen-Orient, et dont l’objectif est de fragmenter les pays africains et d’y semer l’insécurité et l’instabilité ».
L’invité de Radio Algérienne Internationale a insisté enfin sur la nécessité pour les autorités algériennes de prendre des décisions fermes et dissuasives à l’encontre de ces réseaux criminels. Il a appelé « à appliquer la peine maximale, notamment en réinstaurant l’exécution de la peine de mort contre tous les terroristes menant une guerre contre l’État algérien ».
Mohand S