EDITO

La nécessaire mobilisation de tous les acteurs de la société

Sachant les énormes quantités de Kif, de cocaïne et autres comprimés psychotropes régulièrement saisis à travers tout le pays, il y a véritablement urgence à combattre le phénomène du trafic de drogue. Lors de la réunion du Conseil des ministres, le chef de l’État a indiqué que l’Algérie est confrontée à une guerre non déclarée, où la drogue, sous toutes ses formes, est utilisée comme arme. Cela illustre l’ampleur du phénomène et surtout les visées de ceux qui versent dans ces actes criminels. Ces milieux mafieux sont liés à des officines étrangères pour suivre un objectif précis. Celui d’affaiblir l’Algérie en sapant les valeurs sociales algériennes que le pays s’efforce de préserver et auxquelles il est profondément attaché.
Pour empêcher l’accomplissement de ce projet funeste, le Président a appelé à une approche globale, en mettant en place des mécanismes sur le terrain pour lutter contre ce phénomène, à travers des actions de sensibilisation, de suivi et de traitement. Il a souligné que la lutte contre la drogue ne peut se limiter à une simple répression judiciaire, mais doit impliquer une éducation préventive et des initiatives de réhabilitation. En effet, il est essentiel d’éradiquer les causes profondes qui poussent les jeunes vers l’usage des substances psychoactives. Une éducation adéquate, visant à développer un esprit critique et une conscience des dangers liés à la consommation de drogues, doit être intégrée dans les programmes scolaires. Les parents, les enseignants, et la société civile doivent être mobilisés pour créer un environnement protecteur et informé.
De plus, si le chef de l’Etat a insisté sur la nécessité d’élever le niveau de coopération internationale pour lutter contre le trafic de drogue, c’est qu’il y a des raisons de penser que la lutte se doit d’être internationale. Aussi, l’établissement de partenariats avec d’autres nations, échanger des informations, et participer à des opérations conjointes constituent des éléments cruciaux pour contrer les réseaux de trafic qui n’ont pas de frontières. La lutte doit être collective, car la drogue est un problème global qui nécessite des réponses coordonnées.
Les mesures de dissuasion et les sanctions sévères contre les trafiquants et les consommateurs de drogues, notamment les drogues dures, doivent être appliquées avec rigueur. En fait, la lutte contre la drogue en Algérie nécessite une mobilisation de tous les acteurs de la société. Les défis sont nombreux, mais avec une volonté politique forte et un engagement collectif, l’Algérie peut vaincre ce fléau et construire un avenir meilleur pour ses jeunes. C’est un combat pour l’avenir, pour la santé, et pour l’intégrité de notre société.

Par Nabil.G

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