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La relance économique à portée de main

La bonne santé financière de l’Algérie dans un contexte régional et international des plus délétères n’est pas née du hasard. Et n’est pas non plus le seul fait de la rente pétrolière, dont le pays tire l’essentiel de ses recettes. Ce facteur a certes son importance dans les résultats financiers du pays, mais n’était-ce une gestion très judicieuse des finances, on ne serait pas à parler aisément des réserves de change, des excédents commerciaux et autre hausse prévisionnelle du PIB. On retiendra qu’avant l’embellie de ces derniers mois, le monde, et l’Algérie a été dans le lot, a affronté une crise sanitaire inédite. L’écrasante majorité des États s’étaient lourdement endettés, pas l’Algérie. Il y a là une illustration de cette sagesse dans la gestion des crises et des finances du pays.
Il est clair que l’argent du pétrole doit faire l’objet d’une gestion optimale. Il n’est pas question de le dilapider. La vision de relance économique dans laquelle s’engage l’exécutif et qui proscrit l’importation tous azimuts signe la volonté de ne pas refaire deux fois la même erreur. De fait l’Algérie investira ses finances non pas dans l’import, mais dans la diversification de ses exportations. En d’autres termes, dans une véritable relance économique. Il sera donc fortement question d’investissements dans le secteur industriel qui sont désormais possibles grâce à la détermination du chef de l’Etat de prendre le taureau par les cornes et s’engager dans un processus qui exclut tout endettement du pays. La volonté exprimée par le Président Tebboune sur ce sujet précisément est hautement historique et on en parlera pendant longtemps encore. Le Chef de l’Etat refuse clairement de revenir sur le statut enviable de l’Algérie d’être l’un des rares pays à être totalement désendetté.
A ce propos, il est aisé de constater, qu’en réglant totalement sa dette, l’Algérie s’est considérablement enrichie et a pu tenir tête à une crise économique, puis sanitaire qui aura duré 7 longues années. Si le président de la République évoquait, il y a quelques jours, avec assurance, l’état des réserves de change, c’est bien le résultat d’une gestion prudente, mais aussi et surtout prévoyante des finances de la République. Cette démarche ne peut être qualifiée de démagogique ou de populiste, pour la simple raison que les principaux bénéficiaires ne sont même pas encore nés. Plus encore, en agissant de la sorte, le Président Tebboune met la génération actuelle à l’abri des pressions internationales. Lorsque qu’on voit ce qui se trame, ces derniers jours, autour de la guerre en Ukraine et de ses impacts inflationnistes, on ne peut qu’être satisfait de l’état d’aisance financière de notre pays. On peut dire sans risque d’être démenti que la relance économique est à portée de main
Par Nabil.G

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