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La rentrée de tous les espoirs et… des défis

Dans le spectre de la rentrée sociale de cette année, la dimension politique en donne un aspect particulier. En effet, ce ne sera pas la rentrée parlementaire qui captera l’attention, mais l’élection présidentielle. Cet événement politique majeur de la vie de la nation est de nature à s’imposer à l’ensemble de la communauté nationale. La date du sept septembre a masqué les traditionnelles préparatifs des rentrées scolaires et universitaires, habituellement très commentées par les Algériens. Cela pour dire la particularité de cette rentrée, ponctuée par des promesses électorales et des débats passionnés entre les citoyens et les politiques.
Il va de soi que cette fièvre bienfaitrice, parce qu’elle réconcilie le corps social avec le corps politique du pays, finira par s’estomper pour laisser la place au quotidien, avec bientôt, ses embouteillages, ses tracasseries administratives et le stress habituel dans les grandes villes du pays. Des soucis que les Algériens partagent avec tous les êtres humains de la planète. La modernité a ses travers que la gouvernance tentent d’aplanir. Et c’est pour cela que cette rentrée sociale sort du lot. Elle est porteuse d’espérance pour une société qui n’est pas peu fière d’avoir donné la démonstration d’une maturité politique assez rare dans les autres pays de même niveau de développement.
Les Algériens ont de quoi être satisfaits de la séquence électorale, mais celle-ci est une parenthèse, heureuse certes, mais elle demeure un acte parmi tant d’autres que le pays est amené à réaliser pour parvenir à l’irréversibilité de son émergence. Ce parcours, nécessaire et vital pour l’ensemble de la communauté nationale, constitue une sorte de combat, disons-le au quotidien. Comme les institutions de la République, chaque citoyen est censé prendre sa part dans la dynamique, encore une fois, heureuse, ponctuée par de nombreuses causes de satisfactions et d’autres d’interrogations. Le fait est que l’on aborde l’avenir avec sérénité et optimisme.
De plus en plus d’Algériens ressentent cette nécessité et certains n’hésitent pas à le dire sur les réseaux sociaux. Dans cette dynamique, il y a, disons-le clairement, la fidélité aux causes justes, à la lutte éternelle contre tous les colonialismes d’où qu’ils viennent. La Palestine et le Sahara occidental ont figuré dans les discours lors de la campagne électorale. Et les Algériens approuvent.
Cela pour dire que la rentrée 2024-2025 est porteuse d’espoirs, mais aussi de défis pour le gouvernement et le peuple qui jaugera le travail du prochain gouvernement et suivra les événements qui feront leur bonheur. Nos athlètes paralympiques nous ont donné du bonheur. Ce soir, l’équipe nationale de football nous promet du beau jeu dans le stade qui a vibré lors des Jeux méditerranéens.
Par Nabil.G

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