L’agenda de l’horreur

Hier encore, des dizaines de Palestiniens de Ghaza sont mort assassinés par la soldatesque sioniste. Au moment où s’écrivent ces lignes, des avions bombardent des innocents, des drones, des missiles transpercent les corps de nourrissions dans les bras de leurs mères. Le génocide est toujours en cours quoi qu’en disent les «dirigeants poltrons» occidentaux, vassaux complaisants d’un régime qui a très largement enlaidis le 21e siècle. Le massacre de Palestiniens se poursuit sous les regards indifférents de petits personnages régnant sur un bout de terre au sous sol très riche. Ils pensent pouvoir tout acheter, mais mettent aussi leur dignité dans les sacs pleins d’argent qu’ils envoient à leurs maîtres du moment. Le deal que propose le couple américano-sioniste aux monarques arabes englobe la normalisation avec un régime honi par tous les peuples de la terre, des tonnes de dollars en guise d’investissement, des bases militaires US dans la région, contre une paix hasardeuse et l’humiliation en prime.
Cette caste de capitulards européens et arabes n’osent même pas opposé aux fous sioniste le droit international humanitaire pour que cesse la bêtise. Tout ce beau monde sait pourtant que la protection des civils ne doit pas devenir une variable d’ajustement, ni un simple sujet de communiqué, mais un impératif irréversible. Mais il faut croire que l’intérêt étroit des uns et des autres omet la vraie signification d’un cessez-le-feu immédiat, de corridors humanitaires sûrs et l’accès aux secours, à l’eau, à la nourriture et à des soins médicaux à celles et ceux qui en ont désespérément besoin. « C’est important » disent-ils, mais des bouts des lèvres seulement. Au moment ou Ghaza a un besoin vital de produits embarqués dans des centaines de camions, quelques dizaines passent la frontière. Que font les poltrons ? Rien. Ou plutôt, il supplient leurs maîtres du moment…
Reconnaissons donc que les puissances, des Etats arabes et des partenaires internationaux ne sont pas à la place qu’il devrait occuper. Ils ne jouent pas le rôle qui leur est dévolu par le Droit international. Ils manquent d’honnêteté, ont peur de parler de paix. L’objectif partagé qui devrait être une solution politique qui reconnaisse les droits des Palestiniens, n’est pas à l’ordre du jour. Il n’y a rien dans les attitudes des puissants qui amènent l’humanité à espérer la fin du génocide. Non. Les patrons de la planète s’amusent à faire balader les peuples en laissant les sionistes à leur basses manœuvres. Ces patrons ont mis, à dessein, l’humanité face à l’horreur, l’ont obligé au statut de spectateur. Le génocide qui se pratique à Ghaza ne concerne pas seulement les Palestiniens. A travers les massacres quotidiens les génocidaires ne tuent pas seulement des femmes et des enfants, ils agressent littéralement le genre humain. Dieu sait ce qu’ils ont dans leur agenda.

Par Nabil.G