Le Makhzen et sa double alliance
Entrisme assumé de l’entité sioniste, un impressionnant déversement de drogue, douce et dure, et une instabilité sciemment entretenue à ses frontières sahéliennes : le Maghreb soulève des inquiétudes majeures. Le comportement du gouvernement marocain, sur ces trois fléaux plus qu’évidents, laisse entrevoir une gestion par le chaos. La frontière qui sépare le Maroc de l’Algérie est devenue le théâtre d’une activité illégale florissante, marquée par un trafic de drogue incessant. Ce climat de criminalité, qui semble ignorer tous les principes en rapport avec les droits humains à l’intérieur même du Maroc, est symptomatique de l’échec des politiques menées au cours des cinquante dernières années. L’acharnement du Makhzen contre l’Algérie cache mal la bérézina d’un régime qui ne sait rien faire d’autre que de multiplier les trafics en direction de son voisin de l’est. Ce constat met en lumière une réalité kafkaïenne, impossible à imaginer dans le cadre de relations diplomatiques saines entre deux pays voisins.
En choisissant de se distancier des conséquences de cette situation, le Maroc donne l’impression d’être complice par son inaction. Il oblige l’Algérie à supporter le fardeau de la lutte contre ses trafics, tout en laissant se développer un réseau criminel qui menace la stabilité de l’ensemble de la région. Ce constat est d’autant plus alarmant lorsqu’on y ajoute la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste. Cette alliance désastreuse pour le peuple marocain d’abord s’illustre par des échanges économiques et militaires. Elle pose la question de l’impact sur la dynamique régionale. Rabat a choisi la posture du destructeur de tout le Maghreb en optant pour une politique de la porte ouverte pour les criminels de tout bord. Des trafiquants de drogues aux génocidaires sionistes. Cette attitude irresponsable met en péril non seulement la sécurité de l’Algérie, mais également celle des autres pays du Maghreb qui, à n’en pas douter, subiront les retombées négatives d’une double alliance malfaisante.
Se basant sur un argument fallacieux et destiné à piéger l’Algérie, les tenants du Makhzen n’ont qu’une phrase à la bouche: « Ouvrez les frontières, on discutera après. » Une telle approche, fondée sur le chantage et l’exploitation des failles sécuritaires, ne peut être tolérée par une nation responsable. L’Algérie a toujours refusé de céder au chantage, et encore moins lorsque celui-ci est facilité par des activités criminelles.
En somme, le Maroc, par son attitude face au trafic de drogue et sa normalisation avec Israël, pose un défi de taille à la stabilité du Maghreb. La région mérite une coopération sincère et responsable pour faire face à des enjeux cruciaux, et non pas une gestion viciée des crises qui engendreront, à n’en pas douter, des conséquences dévastatrices pour les Marocains en premier lieu.
Par Nabil.G