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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune : «70 milliards de DA consacrés à la lutte contre le cancer»

Le président de la République a fait savoir que «le Fonds national de lutte contre le cancer bénéficiera de 30 milliards DA à partir de 2024 dans le cadre de la consolidation annuelle de ses ressources, en plus des autres affectations au titre du budget de l’Etat».

La problématique du cancer est prise en charge au plus haut niveau de l’Etat. C’est d’autant plus vrai que le président de la République a annoncé, ce jeudi, une initiative nationale de lutte contre cette maladie.  Cette initiative répond principalement à l’engagement présidentiel qui consiste à protéger et à promouvoir la santé des citoyens. L’intérêt qu’accorde le chef de l’Etat à la bonne lutte contre le cancer tient dans le fait que le suivi de la concrétisation de cette initiative et l’évaluation de ses résultats seront assurés au niveau de la Présidence de la République.

Question centrale de la prise en charge des malades, l’initiative du président Tebboune a été rendu publique à l’occasion des travaux du 22e Congrès de l’Association médicale arabe contre le cancer (AMAAC) et au 15e Congrès d’oncologie, tenus au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal (Alger). A travers un message adressé aux participants, le président de la République a affirmé que cette initiative «repose sur une série d’objectifs et de programmes que nous comptons réaliser en matière de prévention et de dépistage précoce de cette maladie et de lutte contre les facteurs de risque». Lu en son nom par le conseiller auprès de la Présidence de la République, Mohamed Seghir Saâdaoui, le message présidentiel a souligné «l’importance d’encourager et de développer la recherche scientifique» dans ce domaine, le Président Tebboune a insisté sur «la nécessité d’orienter les investissements électronucléaires vers l’usage médical, de promouvoir la production nationale de médicaments anticancéreux et d’associer les intervenants en matière de prévention et de lutte contre le cancer».

Le décor ainsi planté, renvoie les professionnels de la santé à une approche nouvelle qui prend en considération toutes les avancées médicales et technologiques. Aussi, le chef de l’Etat a mis en exergue, l’urgence d’«une meilleure répartition des centres de lutte contre le cancer au niveau national, notamment en termes de radiothérapie, de maladies du sang et de pédiatrie». Pour ce faire, il a décidé de «soutenir l’Initiative nationale de lutte contre le cancer par tous les moyens financiers nécessaires, en y consacrant dès à présent 70 milliards DA à partir du Fonds national de lutte contre le cancer».

Le président de la République a aussi fait savoir que «le Fonds national de lutte contre le cancer bénéficiera de 30 milliards DA à partir de 2024 dans le cadre de la consolidation annuelle de ses ressources, en plus des autres affectations au titre du budget de l’Etat». Cette démarche permettra la réalisation de projets essentiels dans «les plus brefs délais» en faveur des «catégories les plus touchées» par cette maladie, a-t-il dit. Dans ce cadre, le Président Tebboune a annoncé la «mise en place d’un vaste plan qui permettra, dans un premier temps, à plus de 2,2 millions de femmes âgées entre 40 et 45 ans de bénéficier d’un dépistage du cancer du sein». Cela tout en tenant compte des censé se poursuivre les trois prochaines années. L’objectif est de l’étendre aux autres tranches d’âge, d’autant que ce type de cancer est «le plus fréquent».

Cette stratégie, a-t-il expliqué, vise à en finir «définitivement» avec la pénurie et le manque de médicaments destinés à cette catégorie, ajoutant qu’un «système numérique sera mis en place pour définir les besoins en matière de médicaments et assurer une bonne distribution grâce à toutes les facilités prévues».

Le Président Tebboune a notamment annoncé la dotation du système de lutte contre le cancer d’un programme national de recherche. Celui-ci associera «les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé, l’Académie algérienne des sciences et des technologies (AAST) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS)».

Nadera Belkacemi

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