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Ministère de l’Industrie pharmaceutique:
Le problème de pénurie de la Ventoline en passe d’être réglé

Le ministère de l’Industrie pharmaceutique prendra en charge le problème de la pénurie qui a touché ces derniers jours le médicament la Ventoline utilisé contre la maladie de l’asthme.

L’inspectrice générale au département ministériel de l’Industrie pharmaceutique, Laâdjadj Wiza, a indiqué, hier, que la crise qui a touché la Ventoline, indispensable pour les patients asthmatiques, est en passe d’être réglée. Mme Laâdjadj, qui intervenait sur les ondes de la chaîne Une de la Radio nationale, a indiqué que ce médicament sera disponible dans les prochains jours après la levée de l’interdiction de son importation suite à la modification par le ministère du Commerce de la liste des produits interdits à l’importation.
Évoquant les avancées enregistrées par le secteur de l’industrie pharmaceutique nationale, l’invitée de la chaîne Une a affirmé que l’Algérie produit désormais les trois quarts de ses besoins en médicaments, soulignant qu’il «existe une volonté forte des hautes autorités du pays d’accompagner les producteurs locaux lors du processus d’exportation, notamment vers le continent africain».
Dans un autre registre, Mme Laâdjadj a qualifié de très positive la récente participation algérienne au Salon international des produits pharmaceutiques El Djazair Healthcare, tenu à Dakar (Sénégal). Elle a affirmé que cet évènement a permis à de nombreux producteurs de signer des accords avec le Sénégal dans le domaine de l’exportation. Elle a ajouté, dans le même sillage, que les rencontres organisées lors de cet événement entre les laboratoires algériens et ceux issus d’un certain nombre de pays africains ont été qualifiées de fructueuses et porteuses de perspectives prometteuses dans le domaine de l’exportation. Mme Laâdjadj a souligné que le continent africain a cruellement besoin de nombreux médicaments pour faire face à plusieurs maladies et épidémies.
Pour l’inspectrice générale au département ministériel de l’Industrie pharmaceutique, l’Algérie peut répondre à la demande africaine de ces produits pharmaceutiques en confiant à des producteurs locaux la production et l’exportation de ce type de médicaments. «Ce que nous exportons actuellement de médicaments ne dépasse pas 50 millions d’euros par an, un chiffre qui reste loin du grand potentiel dont jouit l’Algérie et qui n’est pas à la hauteur de ses ambitions dans ce domaine», a-t-elle déploré.
S’agissant de la conformité aux normes de qualité, elle a indiqué que les médicaments produits en Algérie sont de bonne qualité et sont compétitifs sur les marchés africains. «Les médicaments produits localement sont constamment contrôlés et soumis à une analyse minutieuse par l’Agence nationale des produits pharmaceutiques, comme c’est le cas pour les médicaments importés».
Il convient de rappeler que les entreprises algériennes spécialisées dans l’industrie pharmaceutique visent à exporter leurs produits vers certains pays africains. Plusieurs laboratoires nationaux ont pris part à la première édition d’El-Djazair Healthcare, un salon dédié à la promotion de l’industrie pharmaceutique algérienne, qui s’est tenu du 17 au 19 mai dernier à Dakar (Sénégal).
Mohand S.

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