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Ligue 1:
Le RC Relizane est menacé de «disparition», prévient son entraineur

Le RC Relizane est menacé dans son existence si la situation prévalant actuellement dans ce club perdure vu qu’elle est à l’origine de sa relégation avant l’heure en Ligue 2 de football même s’il reste encore une dizaine de journées de la fin du championnat, a prévenu samedi son entraineur intérimaire.

Selon Moudjadad Merzoug, «le RCR est en train aujourd’hui de payer les frais des interminables problèmes à tous les niveaux qu’il vit depuis l’intersaison et qui lui valent aujourd’hui de se diriger tout droit vers le deuxième palier». Le technicien relizanais, qui est à son troisième match à la barre technique du «Rapid», n’a pu stopper l’hémorragie après avoir été appelé à la rescousse pour combler le vide depuis le départ de l’entraineur Lyamine Bougherara, il y a de cela près de quatre mois. Jeudi passé, le RCR a essuyé une nouvelle défaite à domicile, cette fois-ci face à un concurrent direct dans la course au maintien, le HB Chelghoum Laïd (2-1). Une contre-performance qui réduit à «1%» seulement les chances des «Vert et Blanc» pour éviter la relégation, a avoué leur entraineur. «On est pratiquement tombés en Ligue 2. C’est un triste sort pour notre club, mais il est somme toute logique au vu de tout ce qu’il a vécu depuis l’intersaison. Personnellement, je n’en veux pas aux joueurs qui sont livrés à eux-mêmes. Ils ont essayé de tout donner, mais il est très difficile pour eux d’honorer leur engagement alors qu’ils sont privés du minimum de moyens devant exister dans une formation pensionnaire de l’élite», a ajouté Moudjadad Merzoug, un enfant du club qui dirigeait les affaires techniques des catégories jeunes du RCR. Après sa défaite face au HBCL, le «Rapid» reste scotché à la 17e et avant-dernière place au classement avec seulement 16 points, distancé de huit unités par le premier potentiel relégable, le MC Oran (14e, 24 pts). «Ce que je crains le plus pour le RCR est de connaître le même sort de plusieurs autres clubs qui évoluaient jadis parmi l’élite avant de chuter dans les divisions inférieures. Tous les ingrédients conduisent malheureusement vers ce scénario si les responsables concernés n’interviennent pas pour remettre de l’ordre dans la maison et préparer déjà la saison prochaine dans l’espoir de retrouver rapidement la Ligue 1», a encore mis en garde le même technicien. Frappés par une crise financière aiguë, le RCR a vu la démission de son président, Mohamed Hamri durant l’intersaison. Son successeur, Sid Ahmed Abdessadok, n’a pas tenu plus de quelques semaines dans son nouveau poste avant de rendre le tablier. Depuis, le club est sans président et se trouve abandonné par les membres actionnaires de sa société sportive par actions. Une situation ayant incité les joueurs à faire plusieurs grèves pour réclamer la régularisation de leur situation financière, mais en vain. Cela s’est répercuté sur leurs résultats, puisqu’ils comptent seulement trois victoires contre 7 nuls et 14 défaites.

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