L’année agricole 2021-2022 s’est annoncée très bonne à son début du fait que durant novembre, une abondance de pluies a été enregistrée, mais les trois mois qui ont suivi, soit décembre, janvier et février ont connu un net déficit pluviométrique faisant planer le spectre de la sécheresse.
Cependant en mars et avril, les pluies de printemps comme on dit sont tombées en abondance, comblant le déficit hydrique, et par conséquent écarter le spectre de la sécheresse, d’autant plus que ces pluies sont très bénéfiques pour les céréales dont les plantes ont besoin de beaucoup d’eau pour leur montaison, mais aussi pour le gonflement de l’épis selon des experts en agronomie. Pour ces derniers et pour les fellahs, l’année est sauvée, surtout que d’autres pluies sont prévues si l’on croit ces milieux. Cependant, les pouvoirs publics doivent encourager l’irrigation d’appoint, notamment le système du goutte à goutte, en facilitant aux agriculteurs l’accès aux moyens techniques, pour pallier à l’insuffisance des pluies, et en évitant évidemment le gaspillage de la ressource hydrique. Dans la wilaya de Mostaganem, la culture des céréales a baissé de 50.000 à 35.000 hectares, ces deux dernières années. Signalons aussi que même si cette année, la production céréalière serait en baisse, la population ne sera nullement affectée, puisque selon le président de la République, l’Algérie dispose actuellement d’un stock de huit mois. Il convient d’indiquer que la nouvelle orientation politique s’est fixée comme objectif de faire atteindre à l’Algérie son autosuffisance alimentaire par notamment le développement des cultures agricoles stratégiques. L’Algérie dispose de capacités et de moyens humains lui permettant d’atteindre le dit objectif si tous les atouts seraient mis à contribution. Ainsi, la révolution verte sera gagnée, évidemment avec l’usage des nouvelles technologies et le concours des chercheurs en agronomie avec l’introduction des idées novatrices dans le domaine.
Charef.N
