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Allocation chômage, importation de véhicules, relation avec la France…:
Les annonces du Président Tebboune

L’Algérie est le premier pays africain à accorder cette allocation, après le relèvement du SNMG à 20.000 dinars, la défiscalisation des salaires de moins de 30.000 dinars, la baisse de l’IRG et la hausse du point indiciaire…

Chose promise, chose due, l’allocation chômage sera bel et bien effective dés le mois de mars prochain. Elle sera versée sous forme de présalaire de 13.000 Da. Pas moins de 620.000 chômeurs inscrits auprès des bureaux de l’emploi en seront les bénéficiaires. C’est ce qu’a annoncé le président de la République, lors de l’entretien périodique qu’il a accordé avant-hier à deux titres de la presse nationale. Selon le chef de l’Etat, il existe en Algérie trois catégories de chômeurs.
«La première est une sorte d’assemblage de jeunes et d’adultes pris en charge par le ministère de la Solidarité nationale, la deuxième représente les jeunes en attente d’insertion, et la troisième catégorie incarne les véritables chômeurs». Outre cette allocation, ces jeunes bénéficieront d’une «couverture sanitaire comme le reste des salariés», a-t-il expliqué. C’est là «un acquis considérable pour notre pays qui se dirige à pas de géants vers l’épanouissement et le progrès». Le versement de l’allocation en question sera maintenu jusqu’à ce que le bénéficiaire, c’est-à-dire le chômeur, décroche un emploi.

«Cette allocation n’est pas improvisée et a été même calculée dans la loi de finances de 2022», a précisé le Président Tebboune.
Cet effort historique, qui place l’Algérie comme le premier et le seul pays africain à accorder cette allocation, intervient à la suite d’une série de décisions en rapport direct avec le pouvoir d’achat des Algériens, le relèvement du SNMG à 20.000 dinars, la défiscalisation des salaires de moins de 30.000 dinars, la baisse de l’IRG et la hausse du point indiciaire pour les fonctionnaires, sont autant de mesures qui ont induit des hausse de salaire de plus de 20%. Cette volonté de hisser le niveau de vie des Algériens tient aussi dans la lutte contre le retard de développement que vivent certaines wilayas. Sur le sujet, le Président Tebboune a fait état de la wilaya de Tissemsilt et d’autres des Hauts plateaux à l’image de Naama, El Bayedh, Djelfa et Laghouat qui bénéficieront de programmes de développement ciblés. «Je le dis et redis, nous essayons de reconstruire un Etat au sens propre du mot…un Etat moderne qui répond aux aspirations du citoyen», a affirmé le Président Tebboune.
Au plan politique, Abdelmadjid Tebboune n’a pas fait dans la nuance en répondant à ceux qui crient à l’absence de démocratie, affirmant que l’Algérie ne comptait aucun détenu d’opinion. «L’opposition au pouvoir et la liberté d’expression sont garanties par la Constitution sans que cela permette de semer la zizanie et le chaos ou encore porter atteinte à la sécurité publique», a-t-il indiqué. Pour M. Tebboune «la construction de la démocratie passe par une liberté d’expression réelle et responsable et non pas la liberté de sabotage». M. Tebboune a rappelé que «l’Algérie compte actuellement plus de 8000 journalistes et plus de 180 journaux nationaux imprimés sans paiement des frais y afférents alors qu’il était possible de leur imposer des restrictions, chose que nous n’avons pas faite.»
Le grand challenge de l’Algérie est celui de «construire une démocratie responsable et non une simple démocratie de façade», a souligné le chef de l’Etat, non sans appeler les Algériens à adhérer à cette démarche par «l’unité et l’unification des rangs». La démocratie est, selon le chef de l’Etat, «une école où ceux qui en ont tiré des enseignements vivent confortablement», car c’est «une affaire sociétale et non une affaire propre au pouvoir».
Au volet économique, le président de la République a affirmé que «l’économie nationale avançait vers l’augmentation de la production nationale et ne restera plus dépendante des cours du pétrole». Relevant que les réserves de change sont établies actuellement à 44 milliards de dollars, le Président Tebboune a estimé que la tension sur certains produits de première nécessité était plutôt liée à un aspect «comportemental» de la part des citoyens, relevant que ce n’est pas un problème d’approvisionnement ou de production. Il a annoncé, par ailleurs, que le dossier des véhicules sera tranché «avant la fin du premier trimestre 2022».
Abordant les questions internationales, le Président Tebboune a annoncé la tenue du prochain Sommet arabe pour «le dernier trimestre» de 2022, formant le vœu de voir ce Sommet sanctionné par des résultats positifs.
Interrogé sur les relations algéro-marocaines, le Président Tebboune a affirmé que les choses avec le Maroc «n’ont pas changé, depuis le début de la crise, pis, elles se sont aggravées», relevant que Rabat, soutenu par l’entité sioniste, se sert d’un appareil de propagande et de fake-news contre l’Algérie.
Sur le dossier des relations algéro-française, le président de la République a affirmé qu’il y a «un dégel dans les relations» entre l’Algérie et la France, soulignant que l’Algérie demeurait «une puissance africaine avérée». «De manière générale, les choses se sont tassées», a-t-il dit, rappelant les résultats «très positifs» ayant couronné la récente réunion tenue à Alger entre une délégation française conduite par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères français avec une délégation conduite également par le SG du MAE algérien.
Nadera Belkacemi


Président Tebboune : La performance du gouvernement et des walis est évaluée de manière continue

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé, mardi soir, que l’évaluation de la performance du gouvernement et du travail des walis était effectuée «de manière continue», soulignant qu’en cas d’erreurs graves, la question sera tranchée «immédiatement».

Le Président Tebboune a indiqué que l’évaluation des performances du gouvernement actuel, assez récent du fait de son installation au lendemain des législatives de juin dernier, était «une évaluation continue», faisant savoir qu’en cas d’erreurs graves, la question sera tranchée «immédiatement». «Il faudra donc laisser aux responsables le temps de s’adapter et de s’affranchir des entraves bureaucratiques et administratives, sachant que le suivi s’effectue continuellement pour identifier qui maîtrise le dossier de son département et qui trouve encore des difficultés dans ce sens», a-t-il expliqué.
Concernant l’évaluation de la performance des walis, M. Tebboune a fait état de «deux évaluations et d’une troisième bientôt. La première évaluation a porté sur le dossier des zones d’ombre qui a été pris à la légère par la majorité». «Les walis n’ont aujourd’hui aucune excuse pour ne pas remédier aux problèmes dans leurs wilayas, notamment avec le retour au système de l’instance exécutive qui leur confère le droit de superviser tous les secteurs», a-t-il ajouté. Le président de la République d’ajouter : «l’évaluation concerne aussi le travail des ambassadeurs, chose qui s’est concrétisée à travers la relance de la diplomatie économique. Dans ce sens, tous les ambassadeurs, consuls et représentants de l’Algérie auprès des organismes régionaux et internationaux ont été réunis, pour la première fois depuis vingt ans, dans le cadre d’une seule rencontre générale».
Le chef de l’Etat a également annoncé la tenue d’une deuxième réunion avant fin 2022 afin d’«évaluer ce qui a été réalisé jusqu’à présent et suivre la satisfaction de la communauté algérienne quant aux services offerts à ses membres».


Président Tebboune : L’impôt sur l’activité des boulangers ne concernera que les bénéfices

L’ impôt sur l’activité des boulangers concernera uniquement les bénéfices à compter de fin mars prochain, a annoncé mardi le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

Le Président Tebboune a affirmé que les boulangers, soumis actuellement à l’impôt sur le chiffre d’affaires et sur les bénéfices, ne s’acquitteront que de l’impôt sur les bénéfices. Cette mesure vise à réduire la charge fiscale afin de garantir la stabilité des prix du pain, «en attendant d’autres amendements qui exigent davantage de temps», a fait savoir le président de la République. Cette décision sera officialisée dans la prochaine loi de finances complémentaire (LFC), a indiqué le chef de l’Etat.

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