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Législatives, ARAV, ANIE, cybers-attaques contre l’Algérie:
Les convictions de Ammar Belhimer

L’Algérie n’est pas un îlot isolé et les interférences dans le débat politique en témoignent. A ce propos, le ministre pointe du doigt «certains médias algériens et certains journalistes affidés à certains agendas étrangers».

Le secteur de la Communication contribuera activement à la réussite du prochain rendez-vous électoral. Ammar Belhimer qui a accordé un entretien au site d’information Algérie54.com entend faire des élections législatives du 12 juin prochain un «rendez-vous marquant dans la construction de la nouvelle Algérie».
Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a mis en évidence les deux grands chantiers qui mobiliseront l’essentiel des moyens. Pour ce, le ministre citera à ce propos «l’accompagnement de l’Autorité indépendante des élections (ANIE), d’une part, et l’intensification et la diversification du contenu national produit dans le cyberespace (presse électronique), d’autre part». Ces deux piliers de la communication institutionnelle seront donc mis en avant par le département de M.Belhimer. Le ministre explicitera en notant que son département œuvrera expressément «à la promotion, la consolidation de la démocratie et de la liberté d’expression ainsi qu’au développement de la Communication». M.Belhimer mettra également en lumière «les mises en garde récurrentes et confraternelles du ministère contre les atteintes aux règles d’éthique et de déontologie ne peuvent occulter l’attachement, large et profond, de l’écrasante majorité de nos journalistes à un exercice sain et paisible du métier». Le ministre tient beaucoup à ces deux missions et soutient, à ce propos, l’importance de faire appel «aux nobles valeurs de civisme et de patriotisme, au professionnalisme et au sens de responsabilité, au demeurant fortement enracinées parmi nos confrères, afin de faire du rendez-vous du 12 juin un rendez-vous marquant dans la construction de la nouvelle Algérie».
Dans la mission de contrôle du paysage audiovisuel, il revient à l’ARAV (Autorité de régulation de l’audiovisuel) d’assumer sa mission en veillant «par tous les moyens appropriés, au respect de l’expression plurielle des courants de pensée et d’opinion dans les programmes des services de diffusion sonore et télévisuelle, notamment sur des émissions d’information politique et générale», a indiqué le ministre. L’autre partenaire stratégique et totalement indépendant dans la gestion du processus électoral, à savoir l’ANIE, le ministre a souligné la «charge évidente de communication qu’elle assume en toute souveraineté, hors de toute interférence exécutive ou autre».
Mais, il reste tout de même que l’Algérie n’est pas un îlot isolé et les interférences dans le débat politique en témoignent. A ce propos, le ministre pointe du doigt «certains médias algériens et certains journalistes affidés à certains agendas étrangers».
Il relèvera, à ce propos, que «toute cette haine déversée par les trolls sionistes, du makhzen et d’autres résidus de l’ordre colonial contre le courant patriotique et son épine dorsale l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, est un indicateur fort que nous sommes dans la bonne direction». Et d’ajouter : «Ce microcosme qui réunit, contre-nature, +des milieux séparatistes et des mouvances illégales proches du terrorisme, qui exploitent les marches hebdomadaires+, comme l’a signalé le communiqué du Haut conseil de sécurité du 6 avril dernier, déploie un art consommé de combler le vide du vendredi après-midi et de monter en mayonnaise des mensonges qui viennent alimenter le palmarès déjà fleuri des +fakenews+ et des +deepfakes+».
Enfin, sur le dossier des sites électroniques, M. Belhimer a fait observer que «70% des Algériens consultent la presse électronique et que, plus important encore, la lisibilité de notre contenu national passe forcément par les réseaux, la transition numérique revêtant un caractère existentiel pour l’Etat-nation». Pour le ministre, «la sécurisation des plateformes web et sites électroniques est un enjeu fondamental, comme l’atteste un audit récent des sites web institutionnels, réalisé par l’Observatoire du groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN)».
Nadera Belkacemi

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