Oran

Un chantier perdure lamentablement à Trouville:
Les désagréments causés décriés par les habitants

Consterné au plus haut point, un groupe d’habitants, demeurant au niveau de la partie haute de la localité de Trouville, a pris attache avec notre journal pour exprimer leur ras le bol à propos des travaux d’un chantier, mené par une société sous traitante, qui accuse un retard ubuesque.

Selon le constat établi sur les lieux, ce lamentable, qui charrie un lot sordide de contraintes et de désagréments aux habitants domiciliés dans les abords immédiats et est à l’origine du galvaudage du cadre environnemental de leur lieu de résidence.
« Cela fait deux mois que dure ce problème, qui malheureusement ne semble pas encore prêt de s’achever.

Et nous nous demandons aussi si en fin de compte la remise en état de la chaussée initiale sera opérée » ont fait remarquer avec un vif désappointement nos interlocuteurs, qui redoutent, souligne-t-ils « que la société chargée des travaux ne respecte pas le cahier des charges et abandonne ainsi la chaussée dans un état de dégradation, comme cela a été le cas dans plusieurs zones du chef-lieu de la daïra d’Aïn El Turck ».
En effet, signalons dans la foulée qu’une âme charitable a financé des travaux de réfection de la chaussée de la rue Carnot, à hauteur de l’école primaire Ahmed Wahby, dans la localité de Paradis Plage. Une action de la bonté qui a été saluée par les riverains. La chaussée dans cette zone n’aurait pas été convenablement réparée après des travaux concernant l’installation d’une conduite d’évacuation des eaux usées, qui ont été effectués deux années auparavant, selon les déclarations formulées par les riverains de cette localité et les parents de l’établissement scolaire en question. Notons que la wilaya d’Oran a exhorté, à travers des instructions, les responsables locaux à procéder à l’installation d’un bureau spécial chargé de la délivrance des autorisations d’interventions sur les chaussées, aux concessionnaires des réseaux.
L’initiative vise à faciliter les procédures aux intervenants sur les réseaux à l’intérieur du tissu urbain et mettre ainsi en place un fichier de suivi de toute opération dans la daïra d’Aïn El Turck, notamment en matière de remise en état de la chaussée. Les dispositions relatives à l’autorisation de voirie sont foulées aux pieds en général, notamment en ce qui concerne la phase «post-travaux». A quelques rares exceptions près, la remise en état de la voirie est inobservée.
Ce malheureux état de fait est à l’origine de la dégradation des chaussées dans les quatre municipalités que compte cette contrée. En effet la détérioration des chaussées occasionnées par les divers chantiers ciblant le domaine public national ou départemental, engendre d’énormes désagréments pour la population et les collectivités en altérant le paysage urbain.
« Les opérateurs doivent changer de comportement en faisant preuve de plus de responsabilité vis-à-vis de ce volet. L’administration, elle aussi, doit faire montre de plus de répression à l’égard des contrevenants en vertu des prérogatives qui lui sont dévolues par la loi. La problématique de l’intervention sur les voies publiques (routes, trottoirs, espaces publics, dépendances ou accotements, réseaux, etc. » a indiqué cette instruction, notifiée par la wilaya.
Rachid Boutlélis

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