Oran

Les œuvres littéraires algériennes : un rempart face aux changements en cours dans le monde

Les participants à la 11ème édition du colloque littéraire national «Choumouâ la tantafie» (des bougies qui ne s’éteignent pas) dédiée à la Palestine, dont les activités se sont poursuivies dimanche à Oran, ont souligné que les œuvres littéraires algériennes modernes constituaient un rempart contre la culture occidentale et les changements en cours dans le monde.

Dans ce cadre, Pr Houria Benattou de l’Université Djillali-Bounâama de Khemis Miliana a indiqué que le roman algérien moderne porte une flamme de résistance, car il a consacré les valeurs de la glorieuse guerre de libération et contribué à diffuser l’identité de la société algérienne que le colonialisme français a tenté d’effacer, mettant en lumière les gloires et l’héroïsme du pays, et la lutte du peuple contre l’occupation.
Le roman algérien engagé est considéré comme une forme de résistance et un rempart contre tous les changements qui s’opèrent dans le monde, en sensibilisant la société en vue de préserver l’histoire de cette nation et son legs civilisationnel, a ajouté l’intervenante, qui a présenté une communication intitulée «spécificité de la guerre dans le roman algérien moderne», dans laquelle elle a fait une lecture des romans «Infidjar» (explosion), «Kheira et la montagne» et «El Meida» du romancier Mohamed Meflah.
Pour sa part, l’universitaire Ratiba Hamiout de l’Ecole supérieure des enseignants de Bouzareah a mis l’accent, dans son intervention intitulée «Echos de la révolution algérienne dans les textes de poésie populaire», sur un ensemble de prototypes de poésie populaire évoquant les hauts faits de la guerre de libération et des détails de ses étapes historiques, ainsi que les victoires remportées contre le colonialisme français.
La deuxième journée de cette rencontre, qui intervient en solidarité à la Palestine, a permis la présentation de récitals poétiques par une pléiade de poètes traitant de la Palestine, la lutte de son peuple et de sa résistance devant la machine de guerre de l’entité sioniste.
Le colloque Choumouâ a Tantafie, qui sera clôturé, demain lundi, est organisé par la maison de la Culture et des Arts «Zeddour Brahim Belkacem» en collaboration avec l’Académie oranaise des études scientifiques et d’interaction culturelle et sous l’égide de la direction de la Culture et des Arts.

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