EDITO

Les raisons d’être fiers

Il est des signes, certes banals, mais qui participent au façonnement de l’idée que l’on se fait du développement de son propre pays. Sur la longue liste de ces signes-là, dont regorge l’Algérie du troisième millénaire, on peut citer les méga projets dans l’industrie minière. Le gisement de fer à Tindouf, celui de Zinc à Bejaia et le phosphate à Tébessa figurent évidemment sur la longue liste des étoiles de la diversification économique à laquelle aspirent les Algériens avec la fierté d’un peuple qui sait désormais la direction que prend son pays. Ces victoires font autant plaisir que les 3.000 MGW d’électricité solaire, les usines de dessalement de l’eau de mer et les centaines de milliers d’hectares dédiés à la culture céréalière. Toutes ces immenses réalisations constituent l’étendard de l’Algérie nouvelle et viennent confirmer les efforts fournis par la nation pour donner corps à l’autoroute est-Ouest, le grand barrage de Beni Haroune, le métro d’Alger et d’autres projets, aujourd’hui fonctionnels et rendent de grands services au pays. La prochaine étape, souhaitent les Algériens, sera que l’ingénierie et la conception soient algériennes. C’est déjà le cas dans certains projets, mais l’idéal est que ce soit automatique. La fierté des Algériens sera, sans doute, plus visible lorsqu’ils conduiront des véhicules produits en Algérie avec un taux d’intégration de plus de 40%. Cela se produira dans une dizaine d’années. Dans le même laps de temps, nous verrons le développement du programme spatial algérien avec beaucoup de satellites développés par des génies nationaux qui contribueront avec leurs confères russes, chinois et européen, à des applications révolutionnaires. Le président de la République prend très au sérieux l’industrie spatiale et l’a démontré en apportant un soutien concret à l’Agence spatiale algérienne.
Tout ce qui précède ne relève pas de l’utopie, mais bel et bien des faits documentés. L’Algérie ne fait pas du surplace, comme aime à le répéter certains milieux hostiles au pays. Il reste que ces victoires, pour importantes et cruciales qu’elles soient, demeurent insuffisantes au regard de l’ambition de la nation. C’est dire que le chemin qui reste à parcourir pour réaliser l’entièreté de ces ambitions est encore long et semé d’embûches. Pour preuve, sur les 62 années d’indépendance, le pays a dû traverser des crises et affronter beaucoup d’ennemis. Mais retenons que quoi qu’il advienne, l’Algérie est toujours en marche. Cela peut paraître pompeux, voire populiste de dire ce genre de choses, mais lorsqu’on a connu les malheurs qu’a traversé ce peuple, l’on est forcé d’admettre que chaque pas fait dans la bonne direction est une partie du serment fait chouhada qui est tenu…
Par Nabil.G

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