EDITO

Promouvoir la paix, la réconciliation et le développement économique

Pour sa première sortie, depuis le dernier remaniement ministériel décidé par le président de la République, le ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, a choisi la région du Sahel avec des visites en Mauritanie, au Mali et au Niger. Des pays avec lesquels l’Algérie partage une importante bande frontalière.

Ahmed Attaf, en qualité d’envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a été reçu par le président mauritanien Ould Cheikh El-Ghazaouani avec lequel il a été mis l’accent sur les relations entre les deux pays qui ne cessent de connaître des développements positifs, marqués par des échanges économiques intenses et une coopération fructueuse à tous les niveaux.

Le ministre Attaf s’est ensuite rendu au Mali où il a eu une série de rencontres avec différents responsables de ce pays frontalier, confronté à de sérieuses problématiques sécuritaires et une lutte acharnée contre les groupes terroristes qui sèment la peur et la terreur dans certaines régions du Mali. Reçu

par le chef de l’Etat malien et président de la transition, Assimi Goïta, le chef de la diplomatie algérienne, a abordé les conditions à réunir pour relancer la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, de manière qu’il a qualifié de « très précise et rigoureuse « . Un sujet qui a été aussi au centre de ses discussions avec les représentants des mouvements maliens signataires de l’Accord d’Alger en 2015 , et les membres du groupe de la Médiation internationale, ainsi que le représentant spécial du Secrétaire général et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

La réconciliation au Mali et la sécurité et la stabilité dans ce pays sont une priorité pour l’Algérie qui est une force régionale incontournable qui oeuvre pour la paix dans cette région comme elle le fait en Libye et aujourd’hui au Soudan plaidant pour la concrétisation de solutions politiques et consensuelles à même de privilégier des sorties de crises loin des affrontements et du choix des armes.

Sur un autre plan, le ministre des Affaires étrangères algérien a indiqué que son périple dans les pays du Sahel ne se limite pas uniquement aux questions sécuritaires « mais aussi la densité des relations bilatérales que l’Algérie entretient avec les pays de cette région », et une coopération intense dans tous les domaines. Un autre volet dans lequel est fortement engagée l’Algérie pour le bien et la prospérité de toute la région.

Par Abdelmadjid Blidi

 

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