EDITO

Les sionistes doivent répondre de leurs crimes

L’agression génocidaire d’Israël contre la bande de Ghaza va-t-elle cesser ? La nouvelle d’une trêve a été annoncée hier à Doha. L’Emirat a, en effet, révélé, hier, que des efforts de médiation ont été couronnés de succès. Le Qatar qui héberge des dirigeants de la résistance palestinienne est parvenu à un accord pour une trêve humanitaire entre la Résistante palestinienne et l’entité sioniste dans la bande de Ghaza. Ainsi, après des dizaines de jours de bombardements ininterrompus qui ont provoqué malheurs et destructions, l’entité sioniste fait taire les armes pour une durée de 4 jours.

Cet arrêt des hostilité qui débutera aujourd’hui n’est en aucun cas une prise de conscience d’Israël de l’étendue du drame que son armée à provoqué parmi les populations innocentes de Ghaza. Bien au contraire ! les dirigeants de l’Etat sioniste accède à la demande du Qatar de cesser les bombardements, car il y a derrière un marché disons-le, honteux pour une entité qui se croit tout permis. Et pour cause, après avoir assassiné froidement plus de 13.000 hommes femmes et enfants, les chefs de l’entité sioniste se soucient de quelques centaines d’Israélien qu’ils voudraient sauver. Ce sont les prisonniers que la résistance palestinienne a fait lors de son attaque du 7 octobre dernier. Il va de soi que les dirigeants israéliens  feront en sorte à convaincre leur opinion publique et celles des pays occidentaux de sa volonté de sauver des israéliens «pris en otages par un groupe terroriste» dira la propagande officielle sioniste.

Israël fera passer l’échange de prisonniers pour une victoire et tentera de faire oublier que cela a causé une mort horrible à plus de 13.000 Palestiniens dont plus de 5.500 enfants. Tout cela pour un premier contingent de 50 prisonniers de l’entité sioniste. La résistance palestinienne a obtenu en échange la libération d’un certain nombre de femmes et d’enfants palestiniens détenus dans les prisons de l’occupation.

Retenons donc que l’entité sioniste détient des centaines de femmes et d’enfants palestiniens comme otages ! C’est bien de cela qu’il s’agit en réalité. L’armée d’occupation procède régulièrement à des rafles d’enfants, pour le moindre motif. Ces derniers sont gardés en détention hors de toute décision des instances judiciaires. Cela s’appelle une prise d’otages.

Cela y ressemble tellement qu’il est rapporté que le nombre de personnes libérées sera augmenté au cours des étapes ultérieures de la mise en œuvre de l’accord. Ça rappelle un mauvais film de série B où l’horrible mafieux fait des calculs macabres et mesquins pour rafler la mise. On en veut pour preuve que selon les termes de l’accord qu’Israël consentira  l’entrée d’un plus grand nombre de convois humanitaires et d’aide d’urgence, y compris du carburant, à Ghaza. Cela confirme qu’Israël commet bel et bien des crimes de guerre ! L’on est amené à se demander : qui est l’otage de qui ?

Par Nabil.G

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