Oran Aujourd'hui

Les vœux pour un changement des pratiques et des mentalités…

Depuis ces vingt dernières années, Oran, il est vrai, a grandi et n’a cessé de s’étendre, vers l’est, au sud et vers ouest, redessinant ses territoires en fonction des urgences et des priorités.
A chaque grande échéance ou événement important, comme les jeux méditerranéens de 2022, la cité oranaise a tenté de placer la barre du renouveau et de la modernité à la hauteur de ses atouts et de ses ambitions partagées par tous les Oranais.
Avec les grandes infrastructures réalisées, telles que le centre des conventions, les hôtels de classe internationale, le nouveau pôle universitaire, le tramway, le quatrième périphérique, le complexe olympique , et les nombreux projets initiés ou en cours d’achèvement, on aurait pu croire que la ville d’Oran allait enfin prendre une revanche sur une ancienne période de délaissement et de marginalisation qui a failli compromettre son essor et son développement.
Mais la gestion des opérations d’amélioration de l’espace urbain et la bonne maîtrise de l’avancement des projets restent encore au cœur des préoccupations des pouvoirs publics.
Les critiques et les colères exprimées par bon nombre d’Oranais lassés par les retards et échecs cumulés n’ont pas cessé d’alimenter les réseaux sociaux et le débat informel au sein de l’opinion locale.
Des années de tâtonnements et de médiocres improvisations ont fini par accentuer ici et là l’état de délabrement du cadre urbain.
Et les exemples aujourd’hui restent encore nombreux à citer pour illustrer les carences et les insuffisances qui restent à bannir ou à corriger pour permettre de hisser véritablement la ville au rang de métropole méditerranéenne.
Parfois des dépenses publiques colossales ont été engagées sans résultats probants dans certains projets pénalisés par des retards hallucinants.
La carcasse de l’hôtel Châteauneuf, l’ex-palais des congrès de Hai Sabbah, le téléphérique, la restructuration du quartier des bidonville des Planteurs, la restauration du siège de l’hôtel de ville, et bien d’autres opérations moins visibles, lancées ou évoquées depuis des années, illustrent bien les échecs et les retards qui ternissent l’image de marque de la Capitale de l’Ouest.
En ce début de nouvelle année 2023, la majorité des citoyens oranais espèrent et souhaitent un changement bénéfique dans le mode de fonctionnement des institutions et des assemblées locales chargés de répondre à leurs attentes et à leurs aspirations collectives.
Tant il est vrai que le déficit de «compétence et d’intelligence» ne cesse de pénaliser les initiatives et d’entraver les efforts de ceux, hélas encore peu nombreux, qui militent sincèrement pour le développement, le progrès et la modernité de la belle métropole oranaise…
Par S.Benali

 

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