L’histoire jugera
L’horreur que vivent les populations civiles à Ghaza depuis plus d’un an ont dépassé toutes les limites et les lignes rouges possibles. Cette tuerie de masse, qui se déroule ces derniers temps quasiment en huis clos, met l’humanité entière devant ses responsabilités, et interroge sérieusement sur ce silence coupable qui veut que des millions d’êtres humains soient en sursis de mort et se sachant possible cible de la machine de guerre sioniste, qui est en train de mener une vraie opération d’extermination.
Le génocide qui se déroule à Ghaza est aujourd’hui admis par plusieurs institutions et organisations internationales. Ainsi après Amnesty International, les dernièrs en date sont Human Rights Watch et Médecins sans frontières qui n’ont pas tremblé pour parler d’actes de nature génocidaire perpétrés par l’entité sioniste. Ainsi Human Rights Watch dans un communiqué accompagnant une enquête de plus de 200 pages réalisé sur de longs mois, a affirmé que “les autorités (sionistes) ont délibérément créé des conditions de vie visant à causer la destruction d”une partie de la population de Ghaza, en privant intentionnellement les civils palestiniens de l’enclave d’un accès adéquat à l’eau, ce qui a probablement causé des milliers de morts», concluant que «ce faisant, ces autorités sont responsables du crime contre l’humanité d’extermination et d’actes de génocide».
De son côté, Christopher Lockyear, secrétaire général de Médecins sans frontières (MSF) a déclaré que «ce que nos équipes ont vu sur le terrain correspond à ce qu’un nombre croissant d’experts juridiques et d’organisations disent, à savoir que ce qui est en train de se passer à Ghaza correspond à un génocide», ajoutant que «les signes de nettoyage ethnique et la destruction en cours -incluant les massacres, les blessures physiques et psychologiques graves, les déplacements forcés et les conditions de vie impossibles pour les Palestiniens assiégés et bombardés- sont indéniables».
Les conclusions de ces deux organisations ne viennent en définitive que confirmer ce qui a déjà été avancé par d’autres organisations onusiennes, mais aussi juridiques à l’image de la Cour de Justice Internationale (CJI) et la Cour pénale internationale (CPI) qui a déjà émis un mandat d’arrêt international contre le criminel Netanyahou et son ministre de la défense pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Des vérités et des horreurs qui ne peuvent être ignorées. Mais cela n’a pas empêché encore une fois les criminels sionistes de parler de leur fatigant disque rayé de l’antisémitisme, alors que leur parrain américain lui continue dans son déni et parti pris refusant de reconnaître le génocide qui se déroule à Ghaza. L’histoire jugera et chacun répondra de ses actes. Aucun doute ne peut subsister sur ce point.
Par Abdelmadjid Blidi