Le prix de la souveraineté

L’évocation épisodique par le plus hautes autorités civiles et militaires de l’ennemi intérieur qui vise à semer la discorde entre les Algériens amène à penser que l’Algérie est toujours ciblée. Il suffit de s’arrêter sur les déclarations du président de la République sur de nombreux sujets pour s’en convaincre. En effet, le soutien sans faille aux causes justes que sont l’autodétermination des peuples palestiniens et sahraouis, la lutte incessante contre le terrorisme dans le monde, le refus de s’allier à n’importe quelle puissance dans leurs aventures guerrières au Moyen Orient et en Afrique, constitue autant de raisons qui mettent l’Algérie dans le viseur des impérialistes de tous bords. Ces derniers représentent tout ce que combattent les Algériens, peuple et autorités. Les relais en Algérie de ces forces malfaisantes, qui ont déjà détruit un certain nombre de pays, attendent l’occasion pour réaliser leur plan de déstabilisation. Il reste que même si la société a réussi à déjouer tous les stratagèmes imaginés ici et ailleurs pour provoquer l’implosion du pays, elle demeure toujours au centre des machinations de ces forces qui mettent en place des stratégies de déstabilisation qui reposent sur les dernières innovations technologique, histoire de «faire passer la pilule».

Ainsi après la guerre totale contre le terrorisme et le printemps noir d’où l’Algérie s’est sortie plus forte et plus unie, des officines intéressés par la défaite de l’Algérie embrayent sur de nouvelles actions, dont l’objectif final sera de transformer l’Algérie en un pays vassal qui appliquent sans commenter les directives de l’imperium. A l’exemple du Maroc, un pays qui est de toutes les guerres et de toutes injustices de par le monde. Son engagement dans la guerre en Ukraine sur ordre des Etats Unis, sa participation avec des troupes dans la guerre au Yémen et son hostilité maladive à l’egard de l’Iran, ont font un État vassal à tout point de vue. Il a complété le tableau en cédant sa souveraineté à l’entité sioniste. Les impérialistes n’avaient pas besoin de manipuler pour entrer au Maroc. Le Makhzen leur a ouvert les portes, en contrepartie d’un traitement médiatique de faveur. Le royaume de Mohamed VI passe pour un exemple de gouvernance dans la propagande occidentale. La réalité est toute autre. Aussi, les capitales de l’Europe ferment les yeux sur les atteintes aux droits dans ce pays. C’est un deal que les Algériens n’accepteront jamais. D’où les campagnes récurrentes de dénigrement, d’espionnage et de fake news à l’endroit de l’Algérie. Ce n’est pas une vue de l’esprit, mais c’est comme cela que fonctionne le monde en ce 21e siècle. Il faut être vigilant et travailler d’arrache-pied pour garantir un essor économique comparable à celui des pays du Brics. La moindre hésitation dans la gestion de cette sourde guerre de la communication, risque de conduire le pays vers une situation peu enviable.

Par Nabil.G