L’honneur de tout un peuple
Les festivités du soixantième anniversaire de l’indépendance se font proches. On sent même une certaine dynamique. Les Algériens commencent à en parler entre eux. On évoque un probable grand défilé militaire. D’autres animations culturelles et des colloques historiques seront également au programme. Le ministre des Moudjahidine qui est intervenu, hier sur la radio nationale, au lendemain de l’évocation de ces célébrations en Conseil des ministres, a apporté un aperçu de ce que prévoient les autorités du pays pour marquer cette date O ! combien symbolique.
Les Algériens sont les premiers à savoir qu’il y a deux 5 juillet. Le premier en 1830 a sonné l’heure d’une résistance populaire contre un colonisateur féroce et prédateur. Il a fallu 132 ans de lutte et plus de 5 millions de martyrs pour qu’émerge le second, celui de la libération du joug coloniale, le recouvrement d’une souveraineté très chèrement acquise. L’Histoire de l’Algérie prouve que l’indépendance n’est pas venue après quelques palabres de politiciens. Nous avons eu en Algérie, beaucoup plus de militants que de politiciens justement. Et nos militants n’avaient qu’un seul objectif : la libération du pays. Il n’y avait pas de plan « B » dans le programme du FLN et de l’ALN. Il n’y avait aucune autre option dans la tête de chaque Moudjahid. Chaque goutte de sang versé pour l’Algérie, a été pour un but précis, celui de renvoyer le colonisateur. C’est donc fait depuis une soixantaine d’années.
Aujourd’hui encore, les Algériens de toute condition et de tout bord considèrent à sa juste valeur le grand sacrifice de chaque Chahid. La reconnaissance ne peut être qu’éternelle et sur ce plan, aucun message subliminal, ni campagne insidieuse destinée à atteindre notre moral ne pourra réussir. Qu’ils disent ce qu’ils veulent, qu’ils montent une armée de communicants pour nous faire douter de la grandeur de notre révolutions, ils ne parviendront pas à nous faire entrer dans la tête qu’une autre solution était possible, qu’il aurait été plus judicieux de mettre de côtés nos militants et les remplacer par de petits politiciens à la petite semaine. Non.
Cela dit, tout le monde aura constaté que les réseaux de la haine se sont emballés pour saborder l’organisation des jeux méditerranéens, dont la clôture coïncide avec la célébration du 60e anniversaire de l’ indépendance. L’objectif de ces semeurs de haine et de division est donc double. D’où la nécessité d’une extrême vigilance pour l’honneur du pays et pour la mémoire de nos valeureux martyrs. Aujourd’hui, ces relais-là savent désormais que la fête qu’ils voulaient gâcher aura bel et bien lieu. Elle s’étalera sur dix jours pour les JMOran et toute une année pour la fête de l’indépendance.
Par Nabil.G