L’horreur au quotidien
Toutes les ONG et les humanitaires dans le monde sont unanimes à considérer que l’entité sioniste est «au paroxysme de sa folie meurtrière». Ces mots résonnent avec une inquiétante véracité, alors que l’agression contre les civils palestiniens atteint des sommets de violence inimaginables. Les récents massacres, comme tous ceux qui les ont précédés, sont inacceptables et soulèvent des questions profondes sur l’humanité en ce 21e siècle.
Depuis le 12 mai, les chiffres parlent d’eux-mêmes. L’armée d’occupation sioniste a intensifié son offensive, tuant en moyenne plus de 60 Palestiniens par jour. À cette tragédie s’ajoute une autre réalité tout aussi dévastatrice : près de 20 autres Palestiniens perdent la vie quotidiennement en raison de la famine, du manque d’accès aux soins médicaux et des ressources essentielles à leur survie. Cette situation n’est pas seulement une crise humanitaire ; c’est un génocide en cours.
Le dernier massacre sioniste qui a coûté la vie à 9 innocents enfants palestiniens de la même famille, témoigne de la barbarie des hordes sauvages du criminel Netanyahou. Ces pertes humaines, qui s’accumulent à un rythme alarmant, témoignent de l’ampleur de l’horreur qui se déroule dans les territoires occupés. Les équipes de secours, comme la Défense civile, se battent pour sauver des vies tout en étant confrontées à des conditions d’une extrême gravité qui rendent leur mission de plus en plus périlleuse.
L’ONU, par le biais de l’Office de secours et de travaux pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), ne cesse de lancer des appels désespérés pour lever le blocus humanitaire qui pèse sur Gaza. Ce blocus, en vigueur depuis près de trois mois, exacerbe le désespoir d’une population déjà à bout de nerfs. Et les dernières autorisations de passage d’un nombre infime de camions d’aide humanitaire à Ghaza, ne fait que confirmer la politique génocidaire de l’occupant sioniste. La situation humanitaire est désespérée. Face à cette tragédie, des voix se sont élevées, y compris en Occident, pour appeler à un isolement économique et militaire de l’entité sioniste. Il devient ainsi impératif que la communauté internationale prenne position. Le temps des discours vides est révolu ; il est temps d’agir. L’objectif de «déportation» de la population de Ghaza ne doit pas être toléré.
Il est essentiel que les puissances mondiales, notamment celles d’Europe, prennent conscience de leur rôle dans ce conflit et dans sa résolution. La paix ne peut être atteinte que par le respect des droits humains fondamentaux et la fin des violences. L’histoire jugera ceux qui, par leur silence, auront permis le génocide en cours en Palestine. Il est grand temps de considérer que la fin de cette ignoble agression n’est pas seulement une question de politique, mais un impératif moral. Le monde, et notamment l’Occident, sera comptable devant l’Histoire pour avoir été complice d’un énième génocide.
Par Nabil. G