Logements sociaux d’El Bahia et Haï Bensmir à Aïn El Türck : les demandeurs gagnés par l’impatience
Au fur et à mesure qu’approche la réception des deux programmes de logements sociaux de type LPL, l’un de 320 unités à El Bahia et le second de 150 à Haï Bensmir, l’impatience gagne les familles demanderesses, dont certaines sont détentrices d’un reçu de l’OPGI, datant de 1996.
Ayant fait, durant ces vingt-neuf années d’attente, bon cœur contre mauvaise fortune, ces familles espèrent enfin voir le bout du tunnel par l’acquisition d’un logement qui s’est fait longuement attendre, suite aux multiples retards et arrêts qu’ont connu ces deux programmes, dont le coup d’envoi avait été donné, en 2014.
En effet, après d’incompréhensibles péripéties, les chantiers de constructions ont repris après que plusieurs entreprises se soient succédé pour leur achèvement. Il aura fallu, les interventions énergiques des pouvoirs publics pour débloquer la situation de contentieux qui caractérisait les deux projets. Pour les familles demanderesses, la cauchemardesque situation semblait se pérenniser, perdant tout espoir de voir un jour, leur relogement se réaliser enfin. Etant d’anciens autochtones, ces familles, vivant dans des situations précaires, ayant toujours refusé par fierté, de ne jamais opter pour le « fewdaoui», ont mis tout leur espoir sur ces logements sociaux, qui sont synonymes de la fin d’un long calvaire, pour elles et pour leur progéniture, dont une grande majorité a atteint l’âge adulte. N’ayant aussi figuré dans aucun programme de relogement dans le cadre de l’habitat précaire et l’éradication des points noirs, ces familles, placent leur espérance dans ces deux programmes de logements sociaux.
Karim Bennacef
